Curation __________________________________________
to « The Fire Next Time » / 2021-2023
Empruntant les mots de James Baldwin, to « The Fire Next Time » s’improvise et se répète comme un espace-temps collectif pour l’« étude ». L’étude, d’après Stefano Harney et Fred Moten dans The Undercommons: Fugitive Planning and Black Study, comme un mode de co-création, d’apprentissages et d’expérience d’habitation en résistance au capitalisme racial.
Ouvrant des brèches au sein de l’espace institutionnel de La Villa Arson, l'exposition (re)cherche comment agrandir un espace commun, comment détendre le temps vers l’observation des possibles déjà là, pas encore là, un futur dans le présent : faire fête.
Pour autant, ne pas perdre de vue combien nos rapports à ces lieux sont déterminés par nos identités, qu'elles soient réelles, perçues, performées ou imposées. Joindre forces et visions alors!, mais aussi ambivalences et désaccords, toxicités et refus.
to « The Fire Next Time » relie ainsi différents passages et parcours :
- des ateliers de traductions réalisés avec des artistes étudiant*es de la Villa Arson, autour de l’étude noire, de la traduction, de la violence/du refus et de la poésie (IRL)
- Curatorial Kindness, une série de rencontre curatoriales pour l’étude et les théories critiques radicales noires, queer, décoloniales et dénaturalisées. (en recherche de financements)
- un solo show de Danielle Brathwaite-Shirley
- un group show mêlant différents travaux d’artistes, playlists, et cercles d’ami*es (plus d’infos bientôt!)
- un coin pour chiller
- une publication
It’s about foutre le feu et réciproquer un foyer, in stories with a friend.
Stefano Harney and Fred Moten describe (in) The Undercommons: Fugitive Planning and Black Study as a time and space in which one(s) can sense, collaborate, teach, learn & resist altogether against/within racial capitalism.
James Baldwin writes, « the fire next time »
Improvisation, rehearsal, repetition. Not a method, yet a methodology.
How to widen a shared room, how to thicken a public space, thickening time, foreseeing what’s already here, or not there yet, a future into present, how we party?
Joining visions and forces, ambiguities and disagreements, ferocity and refusal; the exhibition seeks to open a breach within the institution, here La Villa Arson. Though, not losing sight of that unbearable bound between identity (politics) and self&collective becomings; not-in-between identity (politics) and self&collective becomings.
to « The Fire Next Time » brings together different ongoings and ways:
- translation workshops with Villa Arson student artists on black study, translation, violence/refusal and poetry (IRL)
-
Curatorial Kindness, a series of curatorial encounters for radical black, queer, decolonial and denaturalized critical theory and study. (in search of fundings)
- a solo show by Danielle Brathwaite-Shirley
- a group show mixing different artists' works, playlists, and fams of friends* (more info soon!)
- a place to chill
- a publication
It’s about foutre le feu et réciproquer un foyer, in stories with a friend.
Empruntant les mots de James Baldwin, to « The Fire Next Time » s’improvise et se répète comme un espace-temps collectif pour l’« étude ». L’étude, d’après Stefano Harney et Fred Moten dans The Undercommons: Fugitive Planning and Black Study, comme un mode de co-création, d’apprentissages et d’expérience d’habitation en résistance au capitalisme racial.
Ouvrant des brèches au sein de l’espace institutionnel de La Villa Arson, l'exposition (re)cherche comment agrandir un espace commun, comment détendre le temps vers l’observation des possibles déjà là, pas encore là, un futur dans le présent : faire fête.
Pour autant, ne pas perdre de vue combien nos rapports à ces lieux sont déterminés par nos identités, qu'elles soient réelles, perçues, performées ou imposées. Joindre forces et visions alors!, mais aussi ambivalences et désaccords, toxicités et refus.
to « The Fire Next Time » relie ainsi différents passages et parcours :
It’s about foutre le feu et réciproquer un foyer, in stories with a friend.
Ouvrant des brèches au sein de l’espace institutionnel de La Villa Arson, l'exposition (re)cherche comment agrandir un espace commun, comment détendre le temps vers l’observation des possibles déjà là, pas encore là, un futur dans le présent : faire fête.
Pour autant, ne pas perdre de vue combien nos rapports à ces lieux sont déterminés par nos identités, qu'elles soient réelles, perçues, performées ou imposées. Joindre forces et visions alors!, mais aussi ambivalences et désaccords, toxicités et refus.
to « The Fire Next Time » relie ainsi différents passages et parcours :
- des ateliers de traductions réalisés avec des artistes étudiant*es de la Villa Arson, autour de l’étude noire, de la traduction, de la violence/du refus et de la poésie (IRL)
- Curatorial Kindness, une série de rencontre curatoriales pour l’étude et les théories critiques radicales noires, queer, décoloniales et dénaturalisées. (en recherche de financements)
- un solo show de Danielle Brathwaite-Shirley
- un group show mêlant différents travaux d’artistes, playlists, et cercles d’ami*es (plus d’infos bientôt!)
- un coin pour chiller
- une publication
It’s about foutre le feu et réciproquer un foyer, in stories with a friend.
Stefano Harney and Fred Moten describe (in) The Undercommons: Fugitive Planning and Black Study as a time and space in which one(s) can sense, collaborate, teach, learn & resist altogether against/within racial capitalism.
James Baldwin writes, « the fire next time »
Improvisation, rehearsal, repetition. Not a method, yet a methodology.
How to widen a shared room, how to thicken a public space, thickening time, foreseeing what’s already here, or not there yet, a future into present, how we party?
Joining visions and forces, ambiguities and disagreements, ferocity and refusal; the exhibition seeks to open a breach within the institution, here La Villa Arson. Though, not losing sight of that unbearable bound between identity (politics) and self&collective becomings; not-in-between identity (politics) and self&collective becomings.
to « The Fire Next Time » brings together different ongoings and ways:
It’s about foutre le feu et réciproquer un foyer, in stories with a friend.
James Baldwin writes, « the fire next time »
Improvisation, rehearsal, repetition. Not a method, yet a methodology.
How to widen a shared room, how to thicken a public space, thickening time, foreseeing what’s already here, or not there yet, a future into present, how we party?
Joining visions and forces, ambiguities and disagreements, ferocity and refusal; the exhibition seeks to open a breach within the institution, here La Villa Arson. Though, not losing sight of that unbearable bound between identity (politics) and self&collective becomings; not-in-between identity (politics) and self&collective becomings.
to « The Fire Next Time » brings together different ongoings and ways:
- translation workshops with Villa Arson student artists on black study, translation, violence/refusal and poetry (IRL)
-
Curatorial Kindness, a series of curatorial encounters for radical black, queer, decolonial and denaturalized critical theory and study. (in search of fundings)
- a solo show by Danielle Brathwaite-Shirley
- a group show mixing different artists' works, playlists, and fams of friends* (more info soon!)
- a place to chill
- a publication
It’s about foutre le feu et réciproquer un foyer, in stories with a friend.
NSNAMDLM / 2019-2023
NSNAMDLM (Nous sommes né.e.s au milieu de la mer) est le titre d’une installation chorégraphique et multimédia immersive. Son point de départ : les corps en mouvement et leurs relations à la mer et aux eaux. A travers ce projet, nous sommes sept artistes — Ndoho Ange, Juan Ferrari, Fallon Mayanja, Esther Meunier Corfdyr, Nicolas Pirus, Sandar Tun Tun et M.Y— à co-composer ensemble une partition polyphonique, aux croisements d’une pluralité de corps-histoires-identités, de compétences et de solidarités. Plus que le recueil de points de vue sur les eaux toutefois, NSNAMDLM fait le pari d’une hétérotopie à vivre, (r)alliée à de nouvelles pratiques d’engagement somatiques, poétiques et politiques.
Qu’elles exhalent librement ou soient contenues entre les parois de dispositifs humains (barrages, aquariums, piscines, installations, etc.), mer et eaux nous semblent génératives d'un ensemble d'expériences esthétiques et somatologiques critiques. De fait, quels autres éléments sinon elleux nous lient plus véritablement les un*es aux autres et ce, qu’on en observe les dimensions amniotiques, hypnotiques ou ne serait-ce que nourricières ?
En même temps, ne sont-elles pas aussi le terrain d’enjeux géopolitiques capitaux, en prise directe à des stratégies de/d’im.mobilisation des ressources comme des corps ? Puisant source au sein de questionnements et d’urgences liées à l’imaginaire, la rencontre et l’exotisme d’une part, au déport et à de l’usage des populations et des espèces de l’autre : il nous importe donc de traverser/diffracter une multitude de ces « histoires d’eau entre nous » ––– c-à-d, de ces liens qui nous rassemblent quoi qu’ils restent indissociables de motifs à la fois économiques, écologiques, décoloniaux, technologiques et symboliques ambivalents.
Prenant alors la forme d’un display associant sons, images, corps et scénographie sous la forme d'une matrice plurielle, NSNAMDLM est en somme l'espoir d'une navigation, d'une rencontre, d'une dérive ou dérivation ; entre différentes strates, différent.e.s êtres, différentes histoires, différentes solitudes. Passées, présentes, futures.
Depuis une recherche entamée en 2019-2020, autour de plusieurs résidences de recherche et d’écriture à la Villa Arson de Nice et ses environs azuréens, NSNAMDLM fera sa première lacustre à Zurich en juin 2023 au sein de Tanzhaus (en partenariat avec le Theater Neumarkt). Entre-temps : une série de rdvs à majorité auto-financés (solo, à 2 ou 3), dans nos lieux de résidences et d’habitation respectifs — Paris et sa Seine, Saint-Etienne et les gorges de la Loire, Marseille et ses calanques ou encore Saint-Nicolas des Eaux (Morbihan) ; mais aussi en connections (mentale) avec d’autres de nos écumes d’origine : Xwla entre mer et lagune (Bénin), les plages de Montévidéo (Uruguay), la rivière Mayanja (Ouganda), ou encore les entrelacs du fleuve Irrawaddy (Birmanie).
NSNAMDLM (nous sommes né.e.s au milieu de la mer - we were born in the middle of the sea) is an installation-play and transdisciplinary research-collage project focusing on body|water experiences. Unfurling complex relationships to the seas and its entities, we — Ndoho Ange, Juan Ferrari, Fallon Mayanja, Esther Meunier Corfdyr, Nicolas Pirus, Sandar Tun Tun and M.Y — propose an immersive performance/installation in the shape of a multimedia live scape. More than a recollection of points of view on the sea, NSNAMDLM proposes an experiential heterotopia. A collective platform for experimentations merging towards new somatic, poetic and political practices.
Whether breathing freely or contained in different artificial packagings (bottles, aquariums, swimming pools, dams, etc), these waters are the source of a multitude of “stories of water between us”. They generate in us a wide range of aesthetic experiences and somatological critiques, sourcing bonds and connections. Yet they remain indissociable from their economical, ecological, decolonial, technological and symbolic aspects. In fact, what other element than the sea binds us closer together in its amniotic, hypnotic, even nourishing dimensions? But also, isn’t the sea the territory of capitalistic/geopolitical issues, in direct relationship with bodies’ and resources’ (im)mobilisation strategies? We thus intend to un.navigate and diffract, on one hand, questions of the imaginary, of encounters, and of exoticism. And on the other hand, of displacement and use of/entitlement over different populations and species.
The "sea" of NSNAMDLM is thus the scene from which we associate with/as marginalized corporalities whose history of displacement has an intrinsic relationship to the sea (regardless of their species, histories or identities). But, how to engage a conversation with “bodies/entities” that have been historically refused from the status of “(hu)MANkind”, without reproducing the predatory reenactment of the token / display / displacement ? Instead of a fixed answer, NSNAMDLM deploys an array of stories, tools and practices as a memory of past, present and future permeations, collisions and resistances. A materia prima that addresses the deeper commonness in between “us” and the seas.
Since a research started in 2019-2020, around several research and writing residencies at the Villa Arson in Nice and its azure surroundings, NSNAMDLM will make its lake premiere in Zurich in June 2023 within Tanzhaus (in partnership with Theater Neumarkt). In the meantime: a series of mostly self-financed events (solo, 2 or 3), in our respective places of residence and living - Paris and its Seine, Saint-Etienne and the Loire gorges, Marseille and its creeks or Saint-Nicolas des Eaux (Morbihan); but also in (mental) connections with other of our original scums: Xwla between sea and lagoon (Benin), the beaches of Montevideo (Uruguay), the Mayanja River (Uganda), or the interlacing Irrawaddy River (Burma).
NSNAMDLM (Nous sommes né.e.s au milieu de la mer) est le titre d’une installation chorégraphique et multimédia immersive. Son point de départ : les corps en mouvement et leurs relations à la mer et aux eaux. A travers ce projet, nous sommes sept artistes — Ndoho Ange, Juan Ferrari, Fallon Mayanja, Esther Meunier Corfdyr, Nicolas Pirus, Sandar Tun Tun et M.Y— à co-composer ensemble une partition polyphonique, aux croisements d’une pluralité de corps-histoires-identités, de compétences et de solidarités. Plus que le recueil de points de vue sur les eaux toutefois, NSNAMDLM fait le pari d’une hétérotopie à vivre, (r)alliée à de nouvelles pratiques d’engagement somatiques, poétiques et politiques.
Qu’elles exhalent librement ou soient contenues entre les parois de dispositifs humains (barrages, aquariums, piscines, installations, etc.), mer et eaux nous semblent génératives d'un ensemble d'expériences esthétiques et somatologiques critiques. De fait, quels autres éléments sinon elleux nous lient plus véritablement les un*es aux autres et ce, qu’on en observe les dimensions amniotiques, hypnotiques ou ne serait-ce que nourricières ?
En même temps, ne sont-elles pas aussi le terrain d’enjeux géopolitiques capitaux, en prise directe à des stratégies de/d’im.mobilisation des ressources comme des corps ? Puisant source au sein de questionnements et d’urgences liées à l’imaginaire, la rencontre et l’exotisme d’une part, au déport et à de l’usage des populations et des espèces de l’autre : il nous importe donc de traverser/diffracter une multitude de ces « histoires d’eau entre nous » ––– c-à-d, de ces liens qui nous rassemblent quoi qu’ils restent indissociables de motifs à la fois économiques, écologiques, décoloniaux, technologiques et symboliques ambivalents.
Prenant alors la forme d’un display associant sons, images, corps et scénographie sous la forme d'une matrice plurielle, NSNAMDLM est en somme l'espoir d'une navigation, d'une rencontre, d'une dérive ou dérivation ; entre différentes strates, différent.e.s êtres, différentes histoires, différentes solitudes. Passées, présentes, futures.
Depuis une recherche entamée en 2019-2020, autour de plusieurs résidences de recherche et d’écriture à la Villa Arson de Nice et ses environs azuréens, NSNAMDLM fera sa première lacustre à Zurich en juin 2023 au sein de Tanzhaus (en partenariat avec le Theater Neumarkt). Entre-temps : une série de rdvs à majorité auto-financés (solo, à 2 ou 3), dans nos lieux de résidences et d’habitation respectifs — Paris et sa Seine, Saint-Etienne et les gorges de la Loire, Marseille et ses calanques ou encore Saint-Nicolas des Eaux (Morbihan) ; mais aussi en connections (mentale) avec d’autres de nos écumes d’origine : Xwla entre mer et lagune (Bénin), les plages de Montévidéo (Uruguay), la rivière Mayanja (Ouganda), ou encore les entrelacs du fleuve Irrawaddy (Birmanie).
Qu’elles exhalent librement ou soient contenues entre les parois de dispositifs humains (barrages, aquariums, piscines, installations, etc.), mer et eaux nous semblent génératives d'un ensemble d'expériences esthétiques et somatologiques critiques. De fait, quels autres éléments sinon elleux nous lient plus véritablement les un*es aux autres et ce, qu’on en observe les dimensions amniotiques, hypnotiques ou ne serait-ce que nourricières ?
En même temps, ne sont-elles pas aussi le terrain d’enjeux géopolitiques capitaux, en prise directe à des stratégies de/d’im.mobilisation des ressources comme des corps ? Puisant source au sein de questionnements et d’urgences liées à l’imaginaire, la rencontre et l’exotisme d’une part, au déport et à de l’usage des populations et des espèces de l’autre : il nous importe donc de traverser/diffracter une multitude de ces « histoires d’eau entre nous » ––– c-à-d, de ces liens qui nous rassemblent quoi qu’ils restent indissociables de motifs à la fois économiques, écologiques, décoloniaux, technologiques et symboliques ambivalents.
Prenant alors la forme d’un display associant sons, images, corps et scénographie sous la forme d'une matrice plurielle, NSNAMDLM est en somme l'espoir d'une navigation, d'une rencontre, d'une dérive ou dérivation ; entre différentes strates, différent.e.s êtres, différentes histoires, différentes solitudes. Passées, présentes, futures.
Depuis une recherche entamée en 2019-2020, autour de plusieurs résidences de recherche et d’écriture à la Villa Arson de Nice et ses environs azuréens, NSNAMDLM fera sa première lacustre à Zurich en juin 2023 au sein de Tanzhaus (en partenariat avec le Theater Neumarkt). Entre-temps : une série de rdvs à majorité auto-financés (solo, à 2 ou 3), dans nos lieux de résidences et d’habitation respectifs — Paris et sa Seine, Saint-Etienne et les gorges de la Loire, Marseille et ses calanques ou encore Saint-Nicolas des Eaux (Morbihan) ; mais aussi en connections (mentale) avec d’autres de nos écumes d’origine : Xwla entre mer et lagune (Bénin), les plages de Montévidéo (Uruguay), la rivière Mayanja (Ouganda), ou encore les entrelacs du fleuve Irrawaddy (Birmanie).
NSNAMDLM (nous sommes né.e.s au milieu de la mer - we were born in the middle of the sea) is an installation-play and transdisciplinary research-collage project focusing on body|water experiences. Unfurling complex relationships to the seas and its entities, we — Ndoho Ange, Juan Ferrari, Fallon Mayanja, Esther Meunier Corfdyr, Nicolas Pirus, Sandar Tun Tun and M.Y — propose an immersive performance/installation in the shape of a multimedia live scape. More than a recollection of points of view on the sea, NSNAMDLM proposes an experiential heterotopia. A collective platform for experimentations merging towards new somatic, poetic and political practices.
Whether breathing freely or contained in different artificial packagings (bottles, aquariums, swimming pools, dams, etc), these waters are the source of a multitude of “stories of water between us”. They generate in us a wide range of aesthetic experiences and somatological critiques, sourcing bonds and connections. Yet they remain indissociable from their economical, ecological, decolonial, technological and symbolic aspects. In fact, what other element than the sea binds us closer together in its amniotic, hypnotic, even nourishing dimensions? But also, isn’t the sea the territory of capitalistic/geopolitical issues, in direct relationship with bodies’ and resources’ (im)mobilisation strategies? We thus intend to un.navigate and diffract, on one hand, questions of the imaginary, of encounters, and of exoticism. And on the other hand, of displacement and use of/entitlement over different populations and species.
The "sea" of NSNAMDLM is thus the scene from which we associate with/as marginalized corporalities whose history of displacement has an intrinsic relationship to the sea (regardless of their species, histories or identities). But, how to engage a conversation with “bodies/entities” that have been historically refused from the status of “(hu)MANkind”, without reproducing the predatory reenactment of the token / display / displacement ? Instead of a fixed answer, NSNAMDLM deploys an array of stories, tools and practices as a memory of past, present and future permeations, collisions and resistances. A materia prima that addresses the deeper commonness in between “us” and the seas.
Since a research started in 2019-2020, around several research and writing residencies at the Villa Arson in Nice and its azure surroundings, NSNAMDLM will make its lake premiere in Zurich in June 2023 within Tanzhaus (in partnership with Theater Neumarkt). In the meantime: a series of mostly self-financed events (solo, 2 or 3), in our respective places of residence and living - Paris and its Seine, Saint-Etienne and the Loire gorges, Marseille and its creeks or Saint-Nicolas des Eaux (Morbihan); but also in (mental) connections with other of our original scums: Xwla between sea and lagoon (Benin), the beaches of Montevideo (Uruguay), the Mayanja River (Uganda), or the interlacing Irrawaddy River (Burma).
Whether breathing freely or contained in different artificial packagings (bottles, aquariums, swimming pools, dams, etc), these waters are the source of a multitude of “stories of water between us”. They generate in us a wide range of aesthetic experiences and somatological critiques, sourcing bonds and connections. Yet they remain indissociable from their economical, ecological, decolonial, technological and symbolic aspects. In fact, what other element than the sea binds us closer together in its amniotic, hypnotic, even nourishing dimensions? But also, isn’t the sea the territory of capitalistic/geopolitical issues, in direct relationship with bodies’ and resources’ (im)mobilisation strategies? We thus intend to un.navigate and diffract, on one hand, questions of the imaginary, of encounters, and of exoticism. And on the other hand, of displacement and use of/entitlement over different populations and species.
The "sea" of NSNAMDLM is thus the scene from which we associate with/as marginalized corporalities whose history of displacement has an intrinsic relationship to the sea (regardless of their species, histories or identities). But, how to engage a conversation with “bodies/entities” that have been historically refused from the status of “(hu)MANkind”, without reproducing the predatory reenactment of the token / display / displacement ? Instead of a fixed answer, NSNAMDLM deploys an array of stories, tools and practices as a memory of past, present and future permeations, collisions and resistances. A materia prima that addresses the deeper commonness in between “us” and the seas.
Since a research started in 2019-2020, around several research and writing residencies at the Villa Arson in Nice and its azure surroundings, NSNAMDLM will make its lake premiere in Zurich in June 2023 within Tanzhaus (in partnership with Theater Neumarkt). In the meantime: a series of mostly self-financed events (solo, 2 or 3), in our respective places of residence and living - Paris and its Seine, Saint-Etienne and the Loire gorges, Marseille and its creeks or Saint-Nicolas des Eaux (Morbihan); but also in (mental) connections with other of our original scums: Xwla between sea and lagoon (Benin), the beaches of Montevideo (Uruguay), the Mayanja River (Uganda), or the interlacing Irrawaddy River (Burma).
Sol in the Dark / 2019-2022
Chimères, chairs, rumeurs et pixels. – Film(s)-collage, musical et collectif : Sol in the Dark convoque en différents chapitres la figure de Lascar. Ni seulement ni tout à fait racaille ou banlieusard·e, Lascar est de ces corps-fétiche-avatar à la fois imaginaire et profondément ancrés dans le réel. Personnage épicène en références croisées aussi bien à la jeunesse des banlieues françaises depuis les années 90, qu’aux matelots et soldats d’Asie du Sud Est embarqué*Es par les forces coloniales européennes dès le 16è siècle, en passant par Space is the Place de Sun Ra et John Coney (1974)... : « Lascar » re.devient le symbole et symptôme d'identités collectives et de généalogies fugitives. Ou encore un hommage au Rap, à l’afrofuturisme, à l'étude noire et aux esthétiques post-internet.
Co-produit par M.Y et Spectre Productions (Olivier Marboeuf), Sol in the Dark est un projet cinématographique et multimédia dont l’ambition est de générer de nouveaux protocoles de co-création comme synonymes de modes alternatifs de coexistence. De l’écriture du script au tournage, la post-production et la diffusion, il a associé une 20aine d'artistes, confirmé*es, étudiant*es et amateur*es, à retracer ensemble – de façon poétique et spéculative – le Mythe de « Lascar ». Figure emblématique affichée par défaut (d’imaginaire ?) depuis les années 90 en France, iel est en effet le symbole/symptôme d’une jeunesse élargie qui, habitant ou non une Cité, s’envisage désormais plus que jamais au Ban des Lieux de l’Institution en ses différents avatars : artistiques, académiques, étatiques, médiatiques.
Imaginer différents régimes d’existence de Sol in the Dark est alors une manière d’adresser cette œuvre à un public plus large et de tenter notamment de toucher celleux qui n’entreraient pas dans un centre d’art ou festival de ciné pour y découvrir une œuvre expérimentale. Ce public, en particulier plus jeune et qui pourrait se reconnaître dans certaines facettes de Lascar, a de fait une approche différente du symbole, du savoir, du récit, des textes, du son et de l’image. Il s’intéresse à des formats courts, faciles à partager, à « faire tourner », participant ainsi à de nouvelles pratiques contemporaines basées sur la construction de communautés d’affinités.
La transmission autour de Sol in the Dark est donc tout aussi importante, si ce n’est plus encore, que son long processus de fabrication (2019-2023) ; parce qu’il ne s’agit justement pas de se contenter d’afficher Lascar, mais de veiller à sa reconnaissance par les sien*nes — toustes celleux dont les histoires oubliées, dispersées, empêchées ont été rassemblées dans le film par fragments, évocation, convocation, provocation. Et si l’économie de l’art (entendue comme la force ouvrière de ces acteur*ices, fabricant*es, et travailleur*ses…) et, ici, du film, suppose évidemment un premier effort de diffusion “canonique” à travers festivals et espaces d’art ; il en est un second, parallèle et complémentaire, différemment collectif, auprès de ses publics.
C’est pourquoi ma recherche autour de Sol in Dark s’articule autour de différents modes de partage et de circulation, dont notamment :
-
des ateliers : à l’instar de ceux ayant déjà permis la réalisation de certaines scènes du film (Villa Arson / Association Le Figuier, Nice), de préciser les enjeux de l’élaboration de l’outil de l'algorithme (Transat / Association Keur Eskemm - Laboratoire Artistique Populaire, Rennes) ou que je souhaite réaliser désormais au sein des Ateliers Médicis (autour de l’écriture et du collage, et du montage vidéo). Il s’agit ainsi de travailler en lien direct avec des jeunes publics (16-25 ans) sur des outils pouvant les aider à re.composer leurs récits “minoritaires” et les propager à leur tour, suivant des lignes de faille au sein de ce même système qui les aliène tout en souhaitant, inéluctablement (et conditionnant leurs moyens), les “assimiler”.
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des résidences : celles-ci sont en lien direct avec l’outil d’algorithme et l’Instagram du film ; ce dernier étant à comprendre comme une forme de wiki dynamique, une boîte à outils où læ visiteur*se pourra venir piocher des contenus courts comme tout autant de points d’entrée pour sa propre recherche — un ensemble de rushs, documents d'archive et autres éléments poétiques/politiques ayant permis la confection du film. Aussi, il s’agit d’inviter un certain nombre d’artistes, penseur*ses et activistes à manipuler et augmenter de leurs propres res.sources, les matériaux accumulés au fil de la réalisation afin de générer des formats de “memes” (audio, image, vidéo, texte) comme tout autant de vignettes pour la constitution d’une bi(bli)ographie vivante de Lascar ; résistant par là-même aux logiques de privatisation et hiérarchie des savoirs.
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des podcasts : ces derniers s’espèrent enfin comme des points de complément discursifs des ateliers et des résidences, suivant un désir de considération et d’actualisation des traditions orales de transmission de ces savoirs dits “marginaux”. Mis en abyme, le sujet de ces échanges doit justement porter sur des questions de génération, de diffusion et de codification ou encore de “dérobe” de ces savoirs autres.
Autrement dit, il ne s'agit pas pour moi de partager un "objet fini" mais un ensemble composite fait des couches successives de ralliement et d'interprétation des étapes de création du film comme tout autant de manières possibles de co(n)-générer modes de narration et de représentation, de ré.clamer une méthodologie de collage singulière, collective et divergente ; pour l’écriture d’autres hérédités et d’autres futurités, à ré.inventer.
>>> Sol in the Dark, c’est donc à la fois :
-
une version moyenne linéaire "classique" (court-métrage, 52 mn)
-
une version longue linéaire "classique" (long-métrage, 1h20)
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une mini-série à diffuser “en ligne” (5 épisodes de +/- 15 mm)
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un compte Instagram dédié @solinthedark
- une base de donnée (meme generator), en cours de développement
-
des ateliers, résidences et podcast (à venir)
Chimeras, flesh, rumors and pixels. –– Sol in the Dark is a collective and dense, multi-layered collage film(s) that hauls in several chapters the figure of Lascar. Not only or quite a rascal or suburban, Lascar is one of those body-fetish-avatar: a character both imaginary and deeply rooted in reality. As an epicene character referring to BIPOC youth from the French outskirts since the 1990's as much as to Southeast Asian seamxn and soldiers enrolled on European ships between the 16th and 20th century, or even to Sun Ra & John Coney’s Space is the Place (1974)...: "Lascar'' stands as the symbol and symptom or avatar for collective selves and fugitive genealogies. Or else a tribute to the imaginaries of Rap, afrofuturism, black study and post-internet aesthetics.
Co-produced by M.Y and Spectre Productions (Olivier Marboeuf), Sol in the Dark is a cinematographic and multimedia project whose ambition is to generate new protocols of co-creation as synonyms of alternative modes of coexistence. From the writing of the script to the shooting, post-production and broadcasting, it has associated about 20 artists, confirmed, students and amateurs, to retrace together - in a poetic and speculative way - the Myth of "Lascar". As an emblematic figure displayed by default (of imagination?) since the 90s in France, s.he is indeed the symbol/symptom of a widened youth who, living or not a Hood, considers itself henceforth more than ever in the Alien(ated) from the Institution in its various avatars: artistic, academic, state, media.
Imagining different regimes of existence of Sol in the Dark is then a way to address this work to a wider public and to try in particular to reach those who would not enter an art center or film festival to discover an experimental work. This public, in particular younger and which could recognize itself in certain facets of Lascar, has indeed a different approach of the symbol, the knowledge, the story, the texts, the sound and the image. They are interested in short formats, easy to share, to "turn around", thus participating in new contemporary practices based on the construction of communities of affinities or kindness.
The transmission around Sol in the Dark is therefore just as important, if not more so, than its long process of making (2019-2023); because it is not just a matter of showcasing Lascar, but of ensuring its recognition by its own people - all those whose forgotten, dispersed, prevented stories have been gathered in the film by fragments, evocation, convocation, provocation. And if the economy of art (understood as the workforce of its actors, makers and hustlers...) and, here, of the film, obviously supposes a first effort of "canonical" diffusion through film festivals and art spaces; there is a second one, parallel and complementary, otherwise and differently collective, with its public.
This is why my research around Sol in Dark is articulated around different modes of sharing and circulation, including
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workshops: like those that have already allowed the realization of certain scenes of the film (Villa Arson / Association Le Figuier, Nice), to specify the stakes of the elaboration of the tool of the algorithm (Transat / Association Keur Eskemm - Laboratoire Artistique Populaire, Rennes) or that I wish to carry out from now on within the Ateliers Médicis (around writing and collage, and around video editing). It is thus a question of working directly with young people (16-25 years old) on tools that can help them to re.compose their "minority" narratives and to propagate them in turn, following fault lines within the same system that alienates them while wishing, ineluctably (and conditioning their means), to "assimilate" them.
-
residencies: these are in direct link with the algorithm tool and the Instagram of the film; the latter being to be understood as a form of dynamic wiki, a toolbox where the visitor*se will be able to come and pick up short contents as many entry points for his own research - a set of rushes, archive documents and other poetic/political elements having allowed the making of the film. Also, it is a question of inviting a certain number of artists, thinkers and activists to manipulate and increase of their own res.sources, the materials accumulated with the wire of the realization in order to generate formats of "memes" (audio, image, video, text) like as much of vignettes for the constitution of a alive bi(bli)ography of Lascar; resisting by there very same to the logics of privatization and hierarchy of the knowledge.
-
podcasts: these last ones hope finally like points of discursive complement of the workshops and the residences, following a desire of consideration and actualization of the oral traditions of transmission of these known as "marginal" knowledge. Put in abyme, the subject of these exchanges must precisely concern questions of generation, diffusion and codification or even of "robbery" of these other knowledges.
In other words, it is not a question for me of sharing a "finished object" but a composite whole made of successive layers of rallying and interpretation of the stages of creation of the film as many possible ways of co(n)-generating modes of narration and representation, of re.claming a methodology of singular, collective and divergent collage; for the writing of other heredities and other futurities, to be reinvented.
>>> Sol in the Dark, it is thus at the same time :
-
a "classic" medium linear version (short film, 52 mn)
-
a "classic" long linear version (feature film, 1h20)
-
a web-series to be broadcasted "online" (5 episodes of +/- 15 mm)
-
a dedicated Instagram account @solinthedark
- a database (meme generator), under development
-
workshops, residencies and podcast (to come)
Chimères, chairs, rumeurs et pixels. – Film(s)-collage, musical et collectif : Sol in the Dark convoque en différents chapitres la figure de Lascar. Ni seulement ni tout à fait racaille ou banlieusard·e, Lascar est de ces corps-fétiche-avatar à la fois imaginaire et profondément ancrés dans le réel. Personnage épicène en références croisées aussi bien à la jeunesse des banlieues françaises depuis les années 90, qu’aux matelots et soldats d’Asie du Sud Est embarqué*Es par les forces coloniales européennes dès le 16è siècle, en passant par Space is the Place de Sun Ra et John Coney (1974)... : « Lascar » re.devient le symbole et symptôme d'identités collectives et de généalogies fugitives. Ou encore un hommage au Rap, à l’afrofuturisme, à l'étude noire et aux esthétiques post-internet.
Co-produit par M.Y et Spectre Productions (Olivier Marboeuf), Sol in the Dark est un projet cinématographique et multimédia dont l’ambition est de générer de nouveaux protocoles de co-création comme synonymes de modes alternatifs de coexistence. De l’écriture du script au tournage, la post-production et la diffusion, il a associé une 20aine d'artistes, confirmé*es, étudiant*es et amateur*es, à retracer ensemble – de façon poétique et spéculative – le Mythe de « Lascar ». Figure emblématique affichée par défaut (d’imaginaire ?) depuis les années 90 en France, iel est en effet le symbole/symptôme d’une jeunesse élargie qui, habitant ou non une Cité, s’envisage désormais plus que jamais au Ban des Lieux de l’Institution en ses différents avatars : artistiques, académiques, étatiques, médiatiques.
Imaginer différents régimes d’existence de Sol in the Dark est alors une manière d’adresser cette œuvre à un public plus large et de tenter notamment de toucher celleux qui n’entreraient pas dans un centre d’art ou festival de ciné pour y découvrir une œuvre expérimentale. Ce public, en particulier plus jeune et qui pourrait se reconnaître dans certaines facettes de Lascar, a de fait une approche différente du symbole, du savoir, du récit, des textes, du son et de l’image. Il s’intéresse à des formats courts, faciles à partager, à « faire tourner », participant ainsi à de nouvelles pratiques contemporaines basées sur la construction de communautés d’affinités.
La transmission autour de Sol in the Dark est donc tout aussi importante, si ce n’est plus encore, que son long processus de fabrication (2019-2023) ; parce qu’il ne s’agit justement pas de se contenter d’afficher Lascar, mais de veiller à sa reconnaissance par les sien*nes — toustes celleux dont les histoires oubliées, dispersées, empêchées ont été rassemblées dans le film par fragments, évocation, convocation, provocation. Et si l’économie de l’art (entendue comme la force ouvrière de ces acteur*ices, fabricant*es, et travailleur*ses…) et, ici, du film, suppose évidemment un premier effort de diffusion “canonique” à travers festivals et espaces d’art ; il en est un second, parallèle et complémentaire, différemment collectif, auprès de ses publics.
C’est pourquoi ma recherche autour de Sol in Dark s’articule autour de différents modes de partage et de circulation, dont notamment :
Autrement dit, il ne s'agit pas pour moi de partager un "objet fini" mais un ensemble composite fait des couches successives de ralliement et d'interprétation des étapes de création du film comme tout autant de manières possibles de co(n)-générer modes de narration et de représentation, de ré.clamer une méthodologie de collage singulière, collective et divergente ; pour l’écriture d’autres hérédités et d’autres futurités, à ré.inventer.
>>> Sol in the Dark, c’est donc à la fois :
Co-produit par M.Y et Spectre Productions (Olivier Marboeuf), Sol in the Dark est un projet cinématographique et multimédia dont l’ambition est de générer de nouveaux protocoles de co-création comme synonymes de modes alternatifs de coexistence. De l’écriture du script au tournage, la post-production et la diffusion, il a associé une 20aine d'artistes, confirmé*es, étudiant*es et amateur*es, à retracer ensemble – de façon poétique et spéculative – le Mythe de « Lascar ». Figure emblématique affichée par défaut (d’imaginaire ?) depuis les années 90 en France, iel est en effet le symbole/symptôme d’une jeunesse élargie qui, habitant ou non une Cité, s’envisage désormais plus que jamais au Ban des Lieux de l’Institution en ses différents avatars : artistiques, académiques, étatiques, médiatiques.
Imaginer différents régimes d’existence de Sol in the Dark est alors une manière d’adresser cette œuvre à un public plus large et de tenter notamment de toucher celleux qui n’entreraient pas dans un centre d’art ou festival de ciné pour y découvrir une œuvre expérimentale. Ce public, en particulier plus jeune et qui pourrait se reconnaître dans certaines facettes de Lascar, a de fait une approche différente du symbole, du savoir, du récit, des textes, du son et de l’image. Il s’intéresse à des formats courts, faciles à partager, à « faire tourner », participant ainsi à de nouvelles pratiques contemporaines basées sur la construction de communautés d’affinités.
La transmission autour de Sol in the Dark est donc tout aussi importante, si ce n’est plus encore, que son long processus de fabrication (2019-2023) ; parce qu’il ne s’agit justement pas de se contenter d’afficher Lascar, mais de veiller à sa reconnaissance par les sien*nes — toustes celleux dont les histoires oubliées, dispersées, empêchées ont été rassemblées dans le film par fragments, évocation, convocation, provocation. Et si l’économie de l’art (entendue comme la force ouvrière de ces acteur*ices, fabricant*es, et travailleur*ses…) et, ici, du film, suppose évidemment un premier effort de diffusion “canonique” à travers festivals et espaces d’art ; il en est un second, parallèle et complémentaire, différemment collectif, auprès de ses publics.
C’est pourquoi ma recherche autour de Sol in Dark s’articule autour de différents modes de partage et de circulation, dont notamment :
-
des ateliers : à l’instar de ceux ayant déjà permis la réalisation de certaines scènes du film (Villa Arson / Association Le Figuier, Nice), de préciser les enjeux de l’élaboration de l’outil de l'algorithme (Transat / Association Keur Eskemm - Laboratoire Artistique Populaire, Rennes) ou que je souhaite réaliser désormais au sein des Ateliers Médicis (autour de l’écriture et du collage, et du montage vidéo). Il s’agit ainsi de travailler en lien direct avec des jeunes publics (16-25 ans) sur des outils pouvant les aider à re.composer leurs récits “minoritaires” et les propager à leur tour, suivant des lignes de faille au sein de ce même système qui les aliène tout en souhaitant, inéluctablement (et conditionnant leurs moyens), les “assimiler”.
-
des résidences : celles-ci sont en lien direct avec l’outil d’algorithme et l’Instagram du film ; ce dernier étant à comprendre comme une forme de wiki dynamique, une boîte à outils où læ visiteur*se pourra venir piocher des contenus courts comme tout autant de points d’entrée pour sa propre recherche — un ensemble de rushs, documents d'archive et autres éléments poétiques/politiques ayant permis la confection du film. Aussi, il s’agit d’inviter un certain nombre d’artistes, penseur*ses et activistes à manipuler et augmenter de leurs propres res.sources, les matériaux accumulés au fil de la réalisation afin de générer des formats de “memes” (audio, image, vidéo, texte) comme tout autant de vignettes pour la constitution d’une bi(bli)ographie vivante de Lascar ; résistant par là-même aux logiques de privatisation et hiérarchie des savoirs.
-
des podcasts : ces derniers s’espèrent enfin comme des points de complément discursifs des ateliers et des résidences, suivant un désir de considération et d’actualisation des traditions orales de transmission de ces savoirs dits “marginaux”. Mis en abyme, le sujet de ces échanges doit justement porter sur des questions de génération, de diffusion et de codification ou encore de “dérobe” de ces savoirs autres.
Autrement dit, il ne s'agit pas pour moi de partager un "objet fini" mais un ensemble composite fait des couches successives de ralliement et d'interprétation des étapes de création du film comme tout autant de manières possibles de co(n)-générer modes de narration et de représentation, de ré.clamer une méthodologie de collage singulière, collective et divergente ; pour l’écriture d’autres hérédités et d’autres futurités, à ré.inventer.
>>> Sol in the Dark, c’est donc à la fois :
-
une version moyenne linéaire "classique" (court-métrage, 52 mn)
-
une version longue linéaire "classique" (long-métrage, 1h20)
-
une mini-série à diffuser “en ligne” (5 épisodes de +/- 15 mm)
-
un compte Instagram dédié @solinthedark
- une base de donnée (meme generator), en cours de développement
- des ateliers, résidences et podcast (à venir)
Chimeras, flesh, rumors and pixels. –– Sol in the Dark is a collective and dense, multi-layered collage film(s) that hauls in several chapters the figure of Lascar. Not only or quite a rascal or suburban, Lascar is one of those body-fetish-avatar: a character both imaginary and deeply rooted in reality. As an epicene character referring to BIPOC youth from the French outskirts since the 1990's as much as to Southeast Asian seamxn and soldiers enrolled on European ships between the 16th and 20th century, or even to Sun Ra & John Coney’s Space is the Place (1974)...: "Lascar'' stands as the symbol and symptom or avatar for collective selves and fugitive genealogies. Or else a tribute to the imaginaries of Rap, afrofuturism, black study and post-internet aesthetics.
Co-produced by M.Y and Spectre Productions (Olivier Marboeuf), Sol in the Dark is a cinematographic and multimedia project whose ambition is to generate new protocols of co-creation as synonyms of alternative modes of coexistence. From the writing of the script to the shooting, post-production and broadcasting, it has associated about 20 artists, confirmed, students and amateurs, to retrace together - in a poetic and speculative way - the Myth of "Lascar". As an emblematic figure displayed by default (of imagination?) since the 90s in France, s.he is indeed the symbol/symptom of a widened youth who, living or not a Hood, considers itself henceforth more than ever in the Alien(ated) from the Institution in its various avatars: artistic, academic, state, media.
Imagining different regimes of existence of Sol in the Dark is then a way to address this work to a wider public and to try in particular to reach those who would not enter an art center or film festival to discover an experimental work. This public, in particular younger and which could recognize itself in certain facets of Lascar, has indeed a different approach of the symbol, the knowledge, the story, the texts, the sound and the image. They are interested in short formats, easy to share, to "turn around", thus participating in new contemporary practices based on the construction of communities of affinities or kindness.
The transmission around Sol in the Dark is therefore just as important, if not more so, than its long process of making (2019-2023); because it is not just a matter of showcasing Lascar, but of ensuring its recognition by its own people - all those whose forgotten, dispersed, prevented stories have been gathered in the film by fragments, evocation, convocation, provocation. And if the economy of art (understood as the workforce of its actors, makers and hustlers...) and, here, of the film, obviously supposes a first effort of "canonical" diffusion through film festivals and art spaces; there is a second one, parallel and complementary, otherwise and differently collective, with its public.
This is why my research around Sol in Dark is articulated around different modes of sharing and circulation, including
In other words, it is not a question for me of sharing a "finished object" but a composite whole made of successive layers of rallying and interpretation of the stages of creation of the film as many possible ways of co(n)-generating modes of narration and representation, of re.claming a methodology of singular, collective and divergent collage; for the writing of other heredities and other futurities, to be reinvented.
>>> Sol in the Dark, it is thus at the same time :
Co-produced by M.Y and Spectre Productions (Olivier Marboeuf), Sol in the Dark is a cinematographic and multimedia project whose ambition is to generate new protocols of co-creation as synonyms of alternative modes of coexistence. From the writing of the script to the shooting, post-production and broadcasting, it has associated about 20 artists, confirmed, students and amateurs, to retrace together - in a poetic and speculative way - the Myth of "Lascar". As an emblematic figure displayed by default (of imagination?) since the 90s in France, s.he is indeed the symbol/symptom of a widened youth who, living or not a Hood, considers itself henceforth more than ever in the Alien(ated) from the Institution in its various avatars: artistic, academic, state, media.
Imagining different regimes of existence of Sol in the Dark is then a way to address this work to a wider public and to try in particular to reach those who would not enter an art center or film festival to discover an experimental work. This public, in particular younger and which could recognize itself in certain facets of Lascar, has indeed a different approach of the symbol, the knowledge, the story, the texts, the sound and the image. They are interested in short formats, easy to share, to "turn around", thus participating in new contemporary practices based on the construction of communities of affinities or kindness.
The transmission around Sol in the Dark is therefore just as important, if not more so, than its long process of making (2019-2023); because it is not just a matter of showcasing Lascar, but of ensuring its recognition by its own people - all those whose forgotten, dispersed, prevented stories have been gathered in the film by fragments, evocation, convocation, provocation. And if the economy of art (understood as the workforce of its actors, makers and hustlers...) and, here, of the film, obviously supposes a first effort of "canonical" diffusion through film festivals and art spaces; there is a second one, parallel and complementary, otherwise and differently collective, with its public.
This is why my research around Sol in Dark is articulated around different modes of sharing and circulation, including
-
workshops: like those that have already allowed the realization of certain scenes of the film (Villa Arson / Association Le Figuier, Nice), to specify the stakes of the elaboration of the tool of the algorithm (Transat / Association Keur Eskemm - Laboratoire Artistique Populaire, Rennes) or that I wish to carry out from now on within the Ateliers Médicis (around writing and collage, and around video editing). It is thus a question of working directly with young people (16-25 years old) on tools that can help them to re.compose their "minority" narratives and to propagate them in turn, following fault lines within the same system that alienates them while wishing, ineluctably (and conditioning their means), to "assimilate" them.
-
residencies: these are in direct link with the algorithm tool and the Instagram of the film; the latter being to be understood as a form of dynamic wiki, a toolbox where the visitor*se will be able to come and pick up short contents as many entry points for his own research - a set of rushes, archive documents and other poetic/political elements having allowed the making of the film. Also, it is a question of inviting a certain number of artists, thinkers and activists to manipulate and increase of their own res.sources, the materials accumulated with the wire of the realization in order to generate formats of "memes" (audio, image, video, text) like as much of vignettes for the constitution of a alive bi(bli)ography of Lascar; resisting by there very same to the logics of privatization and hierarchy of the knowledge.
-
podcasts: these last ones hope finally like points of discursive complement of the workshops and the residences, following a desire of consideration and actualization of the oral traditions of transmission of these known as "marginal" knowledge. Put in abyme, the subject of these exchanges must precisely concern questions of generation, diffusion and codification or even of "robbery" of these other knowledges.
In other words, it is not a question for me of sharing a "finished object" but a composite whole made of successive layers of rallying and interpretation of the stages of creation of the film as many possible ways of co(n)-generating modes of narration and representation, of re.claming a methodology of singular, collective and divergent collage; for the writing of other heredities and other futurities, to be reinvented.
>>> Sol in the Dark, it is thus at the same time :
-
a "classic" medium linear version (short film, 52 mn)
-
a "classic" long linear version (feature film, 1h20)
-
a web-series to be broadcasted "online" (5 episodes of +/- 15 mm)
- a dedicated Instagram account @solinthedark
- a database (meme generator), under development
- workshops, residencies and podcast (to come)
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MEDIUM(S) / 2018-2019
Partant de la formule d'Arthur C. Clarke ––– Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ––– et d’afrofuturisme : MEDIUM(S) est un dispositif (module pédagogique, exposition, édition et “jeu d’énigme en ligne”) où le geste curatorial devient manipulation du « réel », à la fois virtuel et surnaturel.
Avec, sur 4 accrochages distincts (du 7 février au 28 mars 2019) : Kwesi Abbensetts, Ali-Eddine Abdelkhalek et Emile Barret, Ndoho Ange, Ingrid Baars, Raphaël Barontini, Marie-Mam Sai Bellier et Clément Lemaire, Vincent Chevillon, Jim Chuchu, Romain Cieutat, Tifaine Coignoux, Maya Deren et Alexander Hammid, Jonathan Dotse, Kodwo Eshun, Odendaal Esterhuyse, Louis Henderson, Alexandre Ikihide, Selly Raby Kane, Kyo Kim, Kendario La’Pierre, Emo de Medeiros, Wendy Morgan, M.Y, Clara Noseda, Nkiruka Oparah, Uriel Orlow, Nicolas Pirus, Sun Ra, Tabita Rezaire, Mirella Riccardi, SHRBR RPXR, El Popo Sangre, Momoko Seto, Justine Villermet, Elise Voët, Elete Wright, Ezra Wube + des interventions et workshops de Manuela de Barros le 10/10/2019, Pascal Bauer le 15/10/2019, Vincent Chevillon le 31/10/2019, Meriem Chabani (collectif New South) les 12-13/11/2019 et Jonathan Dotse le 17/12/2019 + des performances du collectif Black(s) to the Future (Fallon Mayanja, Josèfa Ntjam, Nicolas Pirus, M.Y), Chrys Aslanian, Crystallmess et Nina Queissner + des textes de Amandine Nana, An Duplan, Nicolas Pirus, Nina Queissner, Raadio Cargo (Aurélia Nardini et Chrys Aslanian), Seumboy Vrainom :€ et M.Y.
>>> Projet lauréat de l’appel à résidence curatoriale (6 mois) de LA BOX _ENSA Bourges.
>>> Archivage et résidence parallèle via le site archipels.org : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7, #8.
Based on Arthur C. Clarke's formula — Any sufficiently advanced technology is indistinguishable from magic — and rAfrofuturism: MEDIUM(S) is an apparatus (en pedagogical module, an exhibition, a publication and an “online puzzle game”) where the curatorial gesture becomes a manipulation of the "real", both virtual and supernatural.
Featuring, through 4 separate setups (February 7 - March 28, 2019): Kwesi Abbensetts, Ali-Eddine Abdelkhalek et Emile Barret, Ndoho Ange, Ingrid Baars, Raphaël Barontini, Marie-Mam Sai Bellier et Clément Lemaire, Vincent Chevillon, Jim Chuchu, Romain Cieutat, Tifaine Coignoux, Maya Deren et Alexander Hammid, Jonathan Dotse, Kodwo Eshun, Odendaal Esterhuyse, Louis Henderson, Alexandre Ikihide, Selly Raby Kane, Kyo Kim, Kendario La’Pierre, Emo de Medeiros, Wendy Morgan, M.Y, Clara Noseda, Nkiruka Oparah, Uriel Orlow, Nicolas Pirus, Sun Ra, Tabita Rezaire, Mirella Riccardi, SHRBR RPXR, El Popo Sangre, Momoko Seto, Justine Villermet, Elise Voët, Elete Wright, Ezra Wube + des interventions et workshops de Manuela de Barros le 10/10/2019, Pascal Bauer le 15/10/2019, Vincent Chevillon le 31/10/2019, Meriem Chabani (collectif New South) les 12-13/11/2019 et Jonathan Dotse le 17/12/2019 + des performances du collectif Black(s) to the Future (Fallon Mayanja, Josèfa Ntjam, Nicolas Pirus, M.Y), Chrys Aslanian, Crystallmess et Nina Queissner + des textes de Amandine Nana, An Duplan, Nicolas Pirus, Nina Queissner, Raadio Cargo (Aurélia Nardini et Chrys Aslanian), Seumboy Vrainom :€ and M.Y.
>>> Laureate of the (6 months) curatorial residency of LA BOX _ENSA Bourges.
>>> Parallel archiving and via the platform archipels.org : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7, #8.
Partant de la formule d'Arthur C. Clarke ––– Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ––– et d’afrofuturisme : MEDIUM(S) est un dispositif (module pédagogique, exposition, édition et “jeu d’énigme en ligne”) où le geste curatorial devient manipulation du « réel », à la fois virtuel et surnaturel.
Avec, sur 4 accrochages distincts (du 7 février au 28 mars 2019) : Kwesi Abbensetts, Ali-Eddine Abdelkhalek et Emile Barret, Ndoho Ange, Ingrid Baars, Raphaël Barontini, Marie-Mam Sai Bellier et Clément Lemaire, Vincent Chevillon, Jim Chuchu, Romain Cieutat, Tifaine Coignoux, Maya Deren et Alexander Hammid, Jonathan Dotse, Kodwo Eshun, Odendaal Esterhuyse, Louis Henderson, Alexandre Ikihide, Selly Raby Kane, Kyo Kim, Kendario La’Pierre, Emo de Medeiros, Wendy Morgan, M.Y, Clara Noseda, Nkiruka Oparah, Uriel Orlow, Nicolas Pirus, Sun Ra, Tabita Rezaire, Mirella Riccardi, SHRBR RPXR, El Popo Sangre, Momoko Seto, Justine Villermet, Elise Voët, Elete Wright, Ezra Wube + des interventions et workshops de Manuela de Barros le 10/10/2019, Pascal Bauer le 15/10/2019, Vincent Chevillon le 31/10/2019, Meriem Chabani (collectif New South) les 12-13/11/2019 et Jonathan Dotse le 17/12/2019 + des performances du collectif Black(s) to the Future (Fallon Mayanja, Josèfa Ntjam, Nicolas Pirus, M.Y), Chrys Aslanian, Crystallmess et Nina Queissner + des textes de Amandine Nana, An Duplan, Nicolas Pirus, Nina Queissner, Raadio Cargo (Aurélia Nardini et Chrys Aslanian), Seumboy Vrainom :€ et M.Y.
>>> Projet lauréat de l’appel à résidence curatoriale (6 mois) de LA BOX _ENSA Bourges.
>>> Archivage et résidence parallèle via le site archipels.org : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7, #8.
Avec, sur 4 accrochages distincts (du 7 février au 28 mars 2019) : Kwesi Abbensetts, Ali-Eddine Abdelkhalek et Emile Barret, Ndoho Ange, Ingrid Baars, Raphaël Barontini, Marie-Mam Sai Bellier et Clément Lemaire, Vincent Chevillon, Jim Chuchu, Romain Cieutat, Tifaine Coignoux, Maya Deren et Alexander Hammid, Jonathan Dotse, Kodwo Eshun, Odendaal Esterhuyse, Louis Henderson, Alexandre Ikihide, Selly Raby Kane, Kyo Kim, Kendario La’Pierre, Emo de Medeiros, Wendy Morgan, M.Y, Clara Noseda, Nkiruka Oparah, Uriel Orlow, Nicolas Pirus, Sun Ra, Tabita Rezaire, Mirella Riccardi, SHRBR RPXR, El Popo Sangre, Momoko Seto, Justine Villermet, Elise Voët, Elete Wright, Ezra Wube + des interventions et workshops de Manuela de Barros le 10/10/2019, Pascal Bauer le 15/10/2019, Vincent Chevillon le 31/10/2019, Meriem Chabani (collectif New South) les 12-13/11/2019 et Jonathan Dotse le 17/12/2019 + des performances du collectif Black(s) to the Future (Fallon Mayanja, Josèfa Ntjam, Nicolas Pirus, M.Y), Chrys Aslanian, Crystallmess et Nina Queissner + des textes de Amandine Nana, An Duplan, Nicolas Pirus, Nina Queissner, Raadio Cargo (Aurélia Nardini et Chrys Aslanian), Seumboy Vrainom :€ et M.Y.
>>> Projet lauréat de l’appel à résidence curatoriale (6 mois) de LA BOX _ENSA Bourges.
>>> Archivage et résidence parallèle via le site archipels.org : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7, #8.
Based on Arthur C. Clarke's formula — Any sufficiently advanced technology is indistinguishable from magic — and rAfrofuturism: MEDIUM(S) is an apparatus (en pedagogical module, an exhibition, a publication and an “online puzzle game”) where the curatorial gesture becomes a manipulation of the "real", both virtual and supernatural.
Featuring, through 4 separate setups (February 7 - March 28, 2019): Kwesi Abbensetts, Ali-Eddine Abdelkhalek et Emile Barret, Ndoho Ange, Ingrid Baars, Raphaël Barontini, Marie-Mam Sai Bellier et Clément Lemaire, Vincent Chevillon, Jim Chuchu, Romain Cieutat, Tifaine Coignoux, Maya Deren et Alexander Hammid, Jonathan Dotse, Kodwo Eshun, Odendaal Esterhuyse, Louis Henderson, Alexandre Ikihide, Selly Raby Kane, Kyo Kim, Kendario La’Pierre, Emo de Medeiros, Wendy Morgan, M.Y, Clara Noseda, Nkiruka Oparah, Uriel Orlow, Nicolas Pirus, Sun Ra, Tabita Rezaire, Mirella Riccardi, SHRBR RPXR, El Popo Sangre, Momoko Seto, Justine Villermet, Elise Voët, Elete Wright, Ezra Wube + des interventions et workshops de Manuela de Barros le 10/10/2019, Pascal Bauer le 15/10/2019, Vincent Chevillon le 31/10/2019, Meriem Chabani (collectif New South) les 12-13/11/2019 et Jonathan Dotse le 17/12/2019 + des performances du collectif Black(s) to the Future (Fallon Mayanja, Josèfa Ntjam, Nicolas Pirus, M.Y), Chrys Aslanian, Crystallmess et Nina Queissner + des textes de Amandine Nana, An Duplan, Nicolas Pirus, Nina Queissner, Raadio Cargo (Aurélia Nardini et Chrys Aslanian), Seumboy Vrainom :€ and M.Y.
>>> Laureate of the (6 months) curatorial residency of LA BOX _ENSA Bourges.
>>> Parallel archiving and via the platform archipels.org : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7, #8.
Featuring, through 4 separate setups (February 7 - March 28, 2019): Kwesi Abbensetts, Ali-Eddine Abdelkhalek et Emile Barret, Ndoho Ange, Ingrid Baars, Raphaël Barontini, Marie-Mam Sai Bellier et Clément Lemaire, Vincent Chevillon, Jim Chuchu, Romain Cieutat, Tifaine Coignoux, Maya Deren et Alexander Hammid, Jonathan Dotse, Kodwo Eshun, Odendaal Esterhuyse, Louis Henderson, Alexandre Ikihide, Selly Raby Kane, Kyo Kim, Kendario La’Pierre, Emo de Medeiros, Wendy Morgan, M.Y, Clara Noseda, Nkiruka Oparah, Uriel Orlow, Nicolas Pirus, Sun Ra, Tabita Rezaire, Mirella Riccardi, SHRBR RPXR, El Popo Sangre, Momoko Seto, Justine Villermet, Elise Voët, Elete Wright, Ezra Wube + des interventions et workshops de Manuela de Barros le 10/10/2019, Pascal Bauer le 15/10/2019, Vincent Chevillon le 31/10/2019, Meriem Chabani (collectif New South) les 12-13/11/2019 et Jonathan Dotse le 17/12/2019 + des performances du collectif Black(s) to the Future (Fallon Mayanja, Josèfa Ntjam, Nicolas Pirus, M.Y), Chrys Aslanian, Crystallmess et Nina Queissner + des textes de Amandine Nana, An Duplan, Nicolas Pirus, Nina Queissner, Raadio Cargo (Aurélia Nardini et Chrys Aslanian), Seumboy Vrainom :€ and M.Y.
>>> Laureate of the (6 months) curatorial residency of LA BOX _ENSA Bourges.
>>> Parallel archiving and via the platform archipels.org : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7, #8.
Eau Palimpseste / 2018
Organisé autour de la double exposition de l’artiste Julien Creuzet* et sur son invitation, EAU PALIMPSESTE est un cycle curatorial prenant source à ces histoires d’eau entre nous. Cinq occasions d’inviter artistes et chercheur*ses à insuffler, en / pour une soirée, un espace collectif où l’on s’essaierait autrement à la bienveillance. A l’instar d’une Zone Autonome Temporaire négociée, en ce qu’elle supporte de s’associer, un temps, à l’Institution : la curation devient prétexte à d’inenvisagés entre-soi où public, artistes et oeuvres incantent au gré, de nouvelles narrations.
Avec : Fallon Mayanja (23.01.18 | I.e. « Emules-appâts ») ; Pascale Monnin et Celia Sadai + Bocar Niang (08.02.18 | Lanmè a gwonde : à nos fantômes résistant-e-s. // SANG) ; Feda Wardak et Emanuele Coccia + Inès Di Folco (01.03.18 | Acrimonia lacrimalis : l’èbe des eaux amères. // SALIVE) ; Nana Adusei-Poku et Daniela Yohannes + Josèfa Ntjam (20.03.18 | Jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams. // LIQUEURS) ; M.Y et Tabita Rezaire + Olga Mouak (14.04.18 | H2O 3.0 : floating and flooding across fluidity. // SUEUR).
>>> Curatrice invitée à la Fondation Ricard pour l’art contemporain (22 jan. - 19 fév. 2018).
>>> Curatrice invitée au centre d’art et de recherche Bétonsalon (24 janvier - 14 avril 2018)
Titre de l’exposition de Julien Creuzet *: « Toute la distance de la mer, pour que les filaments à huile des mancenilliers nous arrêtent les battements de cœur. - La pluie a rendu cela possible (…) » et « La pluie a rendu cela possible depuis le morne en colère, la montagne est restée silencieuse. Des impacts de la guerre, des gouttes missile. Après tout cela, peut-être que le volcan protestera à son tour. – Toute la distance de la mer (…) ».
Revolving around the double exhibition by the artist Julien Creuzet* and invited by him, EAU PALIMPSESTE is a curatorial cycle taking source in these stories of water between us. Five opportunities to invite artists and researchers* to breathe, in / for an evening, an inspirational collective gathering where benevolence is generated anew. Alike a negotiated Temporary Autonomous Zone, in that it supports to partner, for a time, with the Institution: curation becomes a pretext for unplanned "entre-soi" where the public, artists and artworks can incite new narrations.
With : Fallon Mayanja (01.23.18 | I.e. « Emules-appâts ») ; Pascale Monnin et Celia Sadai + Bocar Niang (02.08.18 | Lanmè a gwonde : à nos fantômes résistant-e-s. // SANG) ; Feda Wardak et Emanuele Coccia + Inès Di Folco (03.01.18 | Acrimonia lacrimalis : l’èbe des eaux amères. // SALIVE) ; Nana Adusei-Poku et Daniela Yohannes + Josèfa Ntjam (03.20.18 | Jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams. // LIQUEURS) ; M.Y et Tabita Rezaire + Olga Mouak (04.14.18 | H2O 3.0 : floating and flooding across fluidity. // SUEUR).
>>> Invited curator @ Fondation Ricard pour l’art contemporain (Jan 22 - Feb. 19, 2018).
>>> Invited curator @ Bétonsalon art and research center (Jan. 24 - April 14, 2018)
Title of the exhibition by Julien Creuzet *: « Toute la distance de la mer, pour que les filaments à huile des mancenilliers nous arrêtent les battements de cœur. - La pluie a rendu cela possible (…) » et « La pluie a rendu cela possible depuis le morne en colère, la montagne est restée silencieuse. Des impacts de la guerre, des gouttes missile. Après tout cela, peut-être que le volcan protestera à son tour. – Toute la distance de la mer (…) . »
Organisé autour de la double exposition de l’artiste Julien Creuzet* et sur son invitation, EAU PALIMPSESTE est un cycle curatorial prenant source à ces histoires d’eau entre nous. Cinq occasions d’inviter artistes et chercheur*ses à insuffler, en / pour une soirée, un espace collectif où l’on s’essaierait autrement à la bienveillance. A l’instar d’une Zone Autonome Temporaire négociée, en ce qu’elle supporte de s’associer, un temps, à l’Institution : la curation devient prétexte à d’inenvisagés entre-soi où public, artistes et oeuvres incantent au gré, de nouvelles narrations.
Avec : Fallon Mayanja (23.01.18 | I.e. « Emules-appâts ») ; Pascale Monnin et Celia Sadai + Bocar Niang (08.02.18 | Lanmè a gwonde : à nos fantômes résistant-e-s. // SANG) ; Feda Wardak et Emanuele Coccia + Inès Di Folco (01.03.18 | Acrimonia lacrimalis : l’èbe des eaux amères. // SALIVE) ; Nana Adusei-Poku et Daniela Yohannes + Josèfa Ntjam (20.03.18 | Jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams. // LIQUEURS) ; M.Y et Tabita Rezaire + Olga Mouak (14.04.18 | H2O 3.0 : floating and flooding across fluidity. // SUEUR).
>>> Curatrice invitée à la Fondation Ricard pour l’art contemporain (22 jan. - 19 fév. 2018).
>>> Curatrice invitée au centre d’art et de recherche Bétonsalon (24 janvier - 14 avril 2018)
Titre de l’exposition de Julien Creuzet *: « Toute la distance de la mer, pour que les filaments à huile des mancenilliers nous arrêtent les battements de cœur. - La pluie a rendu cela possible (…) » et « La pluie a rendu cela possible depuis le morne en colère, la montagne est restée silencieuse. Des impacts de la guerre, des gouttes missile. Après tout cela, peut-être que le volcan protestera à son tour. – Toute la distance de la mer (…) ».
Avec : Fallon Mayanja (23.01.18 | I.e. « Emules-appâts ») ; Pascale Monnin et Celia Sadai + Bocar Niang (08.02.18 | Lanmè a gwonde : à nos fantômes résistant-e-s. // SANG) ; Feda Wardak et Emanuele Coccia + Inès Di Folco (01.03.18 | Acrimonia lacrimalis : l’èbe des eaux amères. // SALIVE) ; Nana Adusei-Poku et Daniela Yohannes + Josèfa Ntjam (20.03.18 | Jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams. // LIQUEURS) ; M.Y et Tabita Rezaire + Olga Mouak (14.04.18 | H2O 3.0 : floating and flooding across fluidity. // SUEUR).
>>> Curatrice invitée à la Fondation Ricard pour l’art contemporain (22 jan. - 19 fév. 2018).
>>> Curatrice invitée au centre d’art et de recherche Bétonsalon (24 janvier - 14 avril 2018)
Titre de l’exposition de Julien Creuzet *: « Toute la distance de la mer, pour que les filaments à huile des mancenilliers nous arrêtent les battements de cœur. - La pluie a rendu cela possible (…) » et « La pluie a rendu cela possible depuis le morne en colère, la montagne est restée silencieuse. Des impacts de la guerre, des gouttes missile. Après tout cela, peut-être que le volcan protestera à son tour. – Toute la distance de la mer (…) ».
Revolving around the double exhibition by the artist Julien Creuzet* and invited by him, EAU PALIMPSESTE is a curatorial cycle taking source in these stories of water between us. Five opportunities to invite artists and researchers* to breathe, in / for an evening, an inspirational collective gathering where benevolence is generated anew. Alike a negotiated Temporary Autonomous Zone, in that it supports to partner, for a time, with the Institution: curation becomes a pretext for unplanned "entre-soi" where the public, artists and artworks can incite new narrations.
With : Fallon Mayanja (01.23.18 | I.e. « Emules-appâts ») ; Pascale Monnin et Celia Sadai + Bocar Niang (02.08.18 | Lanmè a gwonde : à nos fantômes résistant-e-s. // SANG) ; Feda Wardak et Emanuele Coccia + Inès Di Folco (03.01.18 | Acrimonia lacrimalis : l’èbe des eaux amères. // SALIVE) ; Nana Adusei-Poku et Daniela Yohannes + Josèfa Ntjam (03.20.18 | Jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams. // LIQUEURS) ; M.Y et Tabita Rezaire + Olga Mouak (04.14.18 | H2O 3.0 : floating and flooding across fluidity. // SUEUR).
>>> Invited curator @ Fondation Ricard pour l’art contemporain (Jan 22 - Feb. 19, 2018).
>>> Invited curator @ Bétonsalon art and research center (Jan. 24 - April 14, 2018)
Title of the exhibition by Julien Creuzet *: « Toute la distance de la mer, pour que les filaments à huile des mancenilliers nous arrêtent les battements de cœur. - La pluie a rendu cela possible (…) » et « La pluie a rendu cela possible depuis le morne en colère, la montagne est restée silencieuse. Des impacts de la guerre, des gouttes missile. Après tout cela, peut-être que le volcan protestera à son tour. – Toute la distance de la mer (…) . »
With : Fallon Mayanja (01.23.18 | I.e. « Emules-appâts ») ; Pascale Monnin et Celia Sadai + Bocar Niang (02.08.18 | Lanmè a gwonde : à nos fantômes résistant-e-s. // SANG) ; Feda Wardak et Emanuele Coccia + Inès Di Folco (03.01.18 | Acrimonia lacrimalis : l’èbe des eaux amères. // SALIVE) ; Nana Adusei-Poku et Daniela Yohannes + Josèfa Ntjam (03.20.18 | Jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams. // LIQUEURS) ; M.Y et Tabita Rezaire + Olga Mouak (04.14.18 | H2O 3.0 : floating and flooding across fluidity. // SUEUR).
>>> Invited curator @ Fondation Ricard pour l’art contemporain (Jan 22 - Feb. 19, 2018).
>>> Invited curator @ Bétonsalon art and research center (Jan. 24 - April 14, 2018)
Title of the exhibition by Julien Creuzet *: « Toute la distance de la mer, pour que les filaments à huile des mancenilliers nous arrêtent les battements de cœur. - La pluie a rendu cela possible (…) » et « La pluie a rendu cela possible depuis le morne en colère, la montagne est restée silencieuse. Des impacts de la guerre, des gouttes missile. Après tout cela, peut-être que le volcan protestera à son tour. – Toute la distance de la mer (…) . »
Research __________________________________________
Poïéthiques afrofuturistes. Curation, collage, indiscipline/alternatives. ] since 2019
Doctorat de Recherche-Création (Art / Philosophie) | Sous la co-direction de Sophie Orlando (Villa Arson), Nadia Yala Kisukidi (Paris 8 / LLCP) et Jean-François Trubert (UCA / CTEL) ; EUR Créativité, Représentations, Émergences, Arts, Temporalités, Éco-systèmes et Sociétés (CREATES).
Première bénéficiaire de ce doctorat en Art, ma recherche à pour visée d'expériencer et d'activer, à plusieurs, les liens entre éthique et esthétique, poétique et politique. En tant que curatrice, chercheuse et artiste, je ne cherche pas seulement à m’engager dans une pratique des théories radicales noires, mais à contribuer à d’autres agencements et transitions communautaires : pour d’autres hétérochronies et fugitives utopies.
S’agissant d’un doctorat de "Recherche-Création", mon travail s'est jusqu'à présent développé comme une navigation multiverse au travers de 4 configurations collectives différentes — en termes d'échelles, de temporalités, de moyens, de formats, de personnes, d'identités, de disciplines et de motifs — ayant mené à l'écriture, la co-fabrique et la circulation d'un(e série de) film(s), d'une installation chorégraphique, d'un éventail de gestes curatoriaux et de la publication de thèse. (en cours)
(Ce contrat doctoral poursuit le projet d’une autre thèse entamée en Philosophie en 2018-2019 à l’Université Paris 8. Intitulée Afrofuturismes : une philosophie de l’étrange(r). Perspectives éthiques et Esthétique, sous la co-direction de Guillaume Sibertin-Blanc et Nadia Yala Kisukidi, je l’ai finalement abandonnée, faute de soutien financier.)
PhD in Practice (Arts and Philosophy) | With Directors of research: Sophie Orlando (Villa Arson), Nadia Yala Kisukidi (Paris 8 / LLCP) et Jean-François Trubert (Université Côte d’Azur / CTEL) ; EUR Créativité, Représentations, Émergences, Arts, Temporalités, Éco-systèmes et Sociétés (CREATES), ANR - 15 / Idex - 01.
As the first recipient of this new French Art PhD, I’m undertaking my research with an aim to experience and activate, with others, the resonnances between ethics and aesthetics, poetics and politics. As a curator, a searcher and an artist, I do not seek only to engage a practice within black critical theories, but to contribute to the concocting of communal settings & setups: fugitive utopias and wayward heterochronias.
As a “project-based”or “in-practice” doctorate, my research has been developing so far as a multi-layered navigation across 4 different collective configurations – in scales, temporalities, means, formats, people, identities, disciplines and motives – encompassing the writing, co-making and circulation of a (series of) film(s), a choreographic installation, a set of curatorial gestures and a thesis publication. (ongoing)
(This PhD contract is kind of the sequel of another thesis I started in Philosophy in 2018-2019 at University Paris 8. Entitled Afrofuturisms or alien philosophies. Ethical and Aesthetic Perspectives, under the co-direction of Guillaume Sibertin-Blanc and Nadia Yala Kisukidi, I finally droped it, due to lack of financial support).
Doctorat de Recherche-Création (Art / Philosophie) | Sous la co-direction de Sophie Orlando (Villa Arson), Nadia Yala Kisukidi (Paris 8 / LLCP) et Jean-François Trubert (UCA / CTEL) ; EUR Créativité, Représentations, Émergences, Arts, Temporalités, Éco-systèmes et Sociétés (CREATES).
Première bénéficiaire de ce doctorat en Art, ma recherche à pour visée d'expériencer et d'activer, à plusieurs, les liens entre éthique et esthétique, poétique et politique. En tant que curatrice, chercheuse et artiste, je ne cherche pas seulement à m’engager dans une pratique des théories radicales noires, mais à contribuer à d’autres agencements et transitions communautaires : pour d’autres hétérochronies et fugitives utopies.
S’agissant d’un doctorat de "Recherche-Création", mon travail s'est jusqu'à présent développé comme une navigation multiverse au travers de 4 configurations collectives différentes — en termes d'échelles, de temporalités, de moyens, de formats, de personnes, d'identités, de disciplines et de motifs — ayant mené à l'écriture, la co-fabrique et la circulation d'un(e série de) film(s), d'une installation chorégraphique, d'un éventail de gestes curatoriaux et de la publication de thèse. (en cours)
(Ce contrat doctoral poursuit le projet d’une autre thèse entamée en Philosophie en 2018-2019 à l’Université Paris 8. Intitulée Afrofuturismes : une philosophie de l’étrange(r). Perspectives éthiques et Esthétique, sous la co-direction de Guillaume Sibertin-Blanc et Nadia Yala Kisukidi, je l’ai finalement abandonnée, faute de soutien financier.)
Première bénéficiaire de ce doctorat en Art, ma recherche à pour visée d'expériencer et d'activer, à plusieurs, les liens entre éthique et esthétique, poétique et politique. En tant que curatrice, chercheuse et artiste, je ne cherche pas seulement à m’engager dans une pratique des théories radicales noires, mais à contribuer à d’autres agencements et transitions communautaires : pour d’autres hétérochronies et fugitives utopies.
S’agissant d’un doctorat de "Recherche-Création", mon travail s'est jusqu'à présent développé comme une navigation multiverse au travers de 4 configurations collectives différentes — en termes d'échelles, de temporalités, de moyens, de formats, de personnes, d'identités, de disciplines et de motifs — ayant mené à l'écriture, la co-fabrique et la circulation d'un(e série de) film(s), d'une installation chorégraphique, d'un éventail de gestes curatoriaux et de la publication de thèse. (en cours)
(Ce contrat doctoral poursuit le projet d’une autre thèse entamée en Philosophie en 2018-2019 à l’Université Paris 8. Intitulée Afrofuturismes : une philosophie de l’étrange(r). Perspectives éthiques et Esthétique, sous la co-direction de Guillaume Sibertin-Blanc et Nadia Yala Kisukidi, je l’ai finalement abandonnée, faute de soutien financier.)
PhD in Practice (Arts and Philosophy) | With Directors of research: Sophie Orlando (Villa Arson), Nadia Yala Kisukidi (Paris 8 / LLCP) et Jean-François Trubert (Université Côte d’Azur / CTEL) ; EUR Créativité, Représentations, Émergences, Arts, Temporalités, Éco-systèmes et Sociétés (CREATES), ANR - 15 / Idex - 01.
As the first recipient of this new French Art PhD, I’m undertaking my research with an aim to experience and activate, with others, the resonnances between ethics and aesthetics, poetics and politics. As a curator, a searcher and an artist, I do not seek only to engage a practice within black critical theories, but to contribute to the concocting of communal settings & setups: fugitive utopias and wayward heterochronias.
As a “project-based”or “in-practice” doctorate, my research has been developing so far as a multi-layered navigation across 4 different collective configurations – in scales, temporalities, means, formats, people, identities, disciplines and motives – encompassing the writing, co-making and circulation of a (series of) film(s), a choreographic installation, a set of curatorial gestures and a thesis publication. (ongoing)
(This PhD contract is kind of the sequel of another thesis I started in Philosophy in 2018-2019 at University Paris 8. Entitled Afrofuturisms or alien philosophies. Ethical and Aesthetic Perspectives, under the co-direction of Guillaume Sibertin-Blanc and Nadia Yala Kisukidi, I finally droped it, due to lack of financial support).
As the first recipient of this new French Art PhD, I’m undertaking my research with an aim to experience and activate, with others, the resonnances between ethics and aesthetics, poetics and politics. As a curator, a searcher and an artist, I do not seek only to engage a practice within black critical theories, but to contribute to the concocting of communal settings & setups: fugitive utopias and wayward heterochronias.
As a “project-based”or “in-practice” doctorate, my research has been developing so far as a multi-layered navigation across 4 different collective configurations – in scales, temporalities, means, formats, people, identities, disciplines and motives – encompassing the writing, co-making and circulation of a (series of) film(s), a choreographic installation, a set of curatorial gestures and a thesis publication. (ongoing)
(This PhD contract is kind of the sequel of another thesis I started in Philosophy in 2018-2019 at University Paris 8. Entitled Afrofuturisms or alien philosophies. Ethical and Aesthetic Perspectives, under the co-direction of Guillaume Sibertin-Blanc and Nadia Yala Kisukidi, I finally droped it, due to lack of financial support).
:her(e) otherwise ] since 2021
Le collectif SAAY/YAAS est composé de : Patricia Anahory, Anna Abengowe, Tuliza Sindi et MY.
Parce que l'architecture authentifie (ou nie) la valeur en s'appuyant sur des canons qui stipulent le sens et la valeur à travers des relations validées par des transactions et des échanges (pré)établis, :her(e), otherwise.space est une plateforme où l'on peut penser et remodeler certaines réalités socio-politico-économiques de l'implantation, de la construction et de l'existence dans la discipline et la pratique de l'architecture et des pratiques spatiales. En conséquence, :her(e), propose autrement des "appels et des réponses", en utilisant cette forme africaine/diasporique particulière de participation démocratique pour appeler une communauté de femmes à considérer, accepter, contredire, exposer, extraire et (ré)évaluer librement de multiples actes de fabrication du monde à travers les systèmes occidentaux de validation, calibrés pour reproduire des formes privilégiées de production de connaissances et de sens dans le discours.
>>> Nous avons travaillé avec : arc-en-rêve (Bordeaux, France) et African Future Institue (Accra, Ghana). | Luréates de la Graham Foundation 2022
SAAY/YAAS collective is: Patricia Anahory, Anna Abengowe, Tuliza Sindi et Mawena Yehouessi
Because architecture authenticates (or negates) value by relying on canons that stipulate meaning and worth through relationships that are validated via (pre)established transactions and exchanges: hereotherwise.space is a platform where to think and reshape some of the socio-political-economic realities of siting, building and existing in both the discipline and the praxis of architecture and spatial practices. Accordingly, :her(e), otherwise offers “calls and responses,” employing this particular African/diasporan form of democratic participation to summon a community of womxn to freely consider, agree, contradict, expose, extract, and (re)assess multiple acts of worldmaking through-out the Western systems of validation, calibrated to reproduce privileged forms of knowledge production and meaning in the discourse.
>>> We’ve worked with: arc-en-rêve (Bordeaux, France) and African Future Institue (Accra, Ghana). | Grantee of the Graham Foundation 2022
Le collectif SAAY/YAAS est composé de : Patricia Anahory, Anna Abengowe, Tuliza Sindi et MY.
Parce que l'architecture authentifie (ou nie) la valeur en s'appuyant sur des canons qui stipulent le sens et la valeur à travers des relations validées par des transactions et des échanges (pré)établis, :her(e), otherwise.space est une plateforme où l'on peut penser et remodeler certaines réalités socio-politico-économiques de l'implantation, de la construction et de l'existence dans la discipline et la pratique de l'architecture et des pratiques spatiales. En conséquence, :her(e), propose autrement des "appels et des réponses", en utilisant cette forme africaine/diasporique particulière de participation démocratique pour appeler une communauté de femmes à considérer, accepter, contredire, exposer, extraire et (ré)évaluer librement de multiples actes de fabrication du monde à travers les systèmes occidentaux de validation, calibrés pour reproduire des formes privilégiées de production de connaissances et de sens dans le discours.
>>> Nous avons travaillé avec : arc-en-rêve (Bordeaux, France) et African Future Institue (Accra, Ghana). | Luréates de la Graham Foundation 2022
Parce que l'architecture authentifie (ou nie) la valeur en s'appuyant sur des canons qui stipulent le sens et la valeur à travers des relations validées par des transactions et des échanges (pré)établis, :her(e), otherwise.space est une plateforme où l'on peut penser et remodeler certaines réalités socio-politico-économiques de l'implantation, de la construction et de l'existence dans la discipline et la pratique de l'architecture et des pratiques spatiales. En conséquence, :her(e), propose autrement des "appels et des réponses", en utilisant cette forme africaine/diasporique particulière de participation démocratique pour appeler une communauté de femmes à considérer, accepter, contredire, exposer, extraire et (ré)évaluer librement de multiples actes de fabrication du monde à travers les systèmes occidentaux de validation, calibrés pour reproduire des formes privilégiées de production de connaissances et de sens dans le discours.
>>> Nous avons travaillé avec : arc-en-rêve (Bordeaux, France) et African Future Institue (Accra, Ghana). | Luréates de la Graham Foundation 2022
SAAY/YAAS collective is: Patricia Anahory, Anna Abengowe, Tuliza Sindi et Mawena Yehouessi
Because architecture authenticates (or negates) value by relying on canons that stipulate meaning and worth through relationships that are validated via (pre)established transactions and exchanges: hereotherwise.space is a platform where to think and reshape some of the socio-political-economic realities of siting, building and existing in both the discipline and the praxis of architecture and spatial practices. Accordingly, :her(e), otherwise offers “calls and responses,” employing this particular African/diasporan form of democratic participation to summon a community of womxn to freely consider, agree, contradict, expose, extract, and (re)assess multiple acts of worldmaking through-out the Western systems of validation, calibrated to reproduce privileged forms of knowledge production and meaning in the discourse.
>>> We’ve worked with: arc-en-rêve (Bordeaux, France) and African Future Institue (Accra, Ghana). | Grantee of the Graham Foundation 2022
Because architecture authenticates (or negates) value by relying on canons that stipulate meaning and worth through relationships that are validated via (pre)established transactions and exchanges: hereotherwise.space is a platform where to think and reshape some of the socio-political-economic realities of siting, building and existing in both the discipline and the praxis of architecture and spatial practices. Accordingly, :her(e), otherwise offers “calls and responses,” employing this particular African/diasporan form of democratic participation to summon a community of womxn to freely consider, agree, contradict, expose, extract, and (re)assess multiple acts of worldmaking through-out the Western systems of validation, calibrated to reproduce privileged forms of knowledge production and meaning in the discourse.
>>> We’ve worked with: arc-en-rêve (Bordeaux, France) and African Future Institue (Accra, Ghana). | Grantee of the Graham Foundation 2022
Black(s) to the Future ] since 2015
Fomente hors ligne depuis 2018 avec Sybil Coovi-Handemagnon, Kyo Kim, Fallon Mayanja, Joséfa Ntjam et Nicolas Pirus.
blackstothefuture.com |
Nous sommes un collectif d'artistes et de recherche français*es. Depuis 2015 nous travaillons, depuis l'afrofuturisme, la blackness et les pensées Africana, aux côtés d'autres artistes, activistes et chercheur*euses non-blanches. Certain*es d'entre nous sont parti*es et d'autres arrivent. — On s’entend.
>>> Collabs : Petit Bain, R22/Khiasma, Africultures, Belleville-en-vue, La Colonie(barrée), Le Comptoir Général, Mairie de Paris, Université / Artothèque de Strasbourg, Queer Week, Frac Lorraine, MAC/VAL, Musée du Quai Branly, TV5Monde (le 64 minutes), France Culture (Les Nouvelles Vagues), ARTE, #BLACKLIVESMATTER (Black Future Month 2017 & 18), Diamètre (2019), Diorama (2020)...
Ongoing AFK since 2018 with Sybil Coovi-Handemagnon, Kyo Kim, Fallon Mayanja, Joséfa Ntjam and Nicolas Pirus.
We’re a French art and research collective. Since 2015 we’ve been engaging with afrofuturism, blackness and afro-perspectives with other BIPOC artists, activists and searchers. Some of us have left and some others arrive.
Also, we’re family. www.blackstothefuture.com
>>> We’ve worked with: R22/Khiasma, Africultures, Belleville-en-vue, La Colonie(barrée), Le Comptoir Général, Mairie de Paris, Université / Artothèque de Strasbourg, Queer Week, Frac Lorraine, MAC/VAL, Musée du Quai Branly, TV5Monde (le 64 minutes), France Culture (Les Nouvelles Vagues), ARTE, #BLACKLIVESMATTER (Black Future Month 2017 & 18), Diamètre (2019), Diorama (2020)...
Fomente hors ligne depuis 2018 avec Sybil Coovi-Handemagnon, Kyo Kim, Fallon Mayanja, Joséfa Ntjam et Nicolas Pirus.
blackstothefuture.com |
Nous sommes un collectif d'artistes et de recherche français*es. Depuis 2015 nous travaillons, depuis l'afrofuturisme, la blackness et les pensées Africana, aux côtés d'autres artistes, activistes et chercheur*euses non-blanches. Certain*es d'entre nous sont parti*es et d'autres arrivent. — On s’entend.
>>> Collabs : Petit Bain, R22/Khiasma, Africultures, Belleville-en-vue, La Colonie(barrée), Le Comptoir Général, Mairie de Paris, Université / Artothèque de Strasbourg, Queer Week, Frac Lorraine, MAC/VAL, Musée du Quai Branly, TV5Monde (le 64 minutes), France Culture (Les Nouvelles Vagues), ARTE, #BLACKLIVESMATTER (Black Future Month 2017 & 18), Diamètre (2019), Diorama (2020)...
blackstothefuture.com |
Nous sommes un collectif d'artistes et de recherche français*es. Depuis 2015 nous travaillons, depuis l'afrofuturisme, la blackness et les pensées Africana, aux côtés d'autres artistes, activistes et chercheur*euses non-blanches. Certain*es d'entre nous sont parti*es et d'autres arrivent. — On s’entend.
>>> Collabs : Petit Bain, R22/Khiasma, Africultures, Belleville-en-vue, La Colonie(barrée), Le Comptoir Général, Mairie de Paris, Université / Artothèque de Strasbourg, Queer Week, Frac Lorraine, MAC/VAL, Musée du Quai Branly, TV5Monde (le 64 minutes), France Culture (Les Nouvelles Vagues), ARTE, #BLACKLIVESMATTER (Black Future Month 2017 & 18), Diamètre (2019), Diorama (2020)...
Ongoing AFK since 2018 with Sybil Coovi-Handemagnon, Kyo Kim, Fallon Mayanja, Joséfa Ntjam and Nicolas Pirus.
We’re a French art and research collective. Since 2015 we’ve been engaging with afrofuturism, blackness and afro-perspectives with other BIPOC artists, activists and searchers. Some of us have left and some others arrive.
Also, we’re family. www.blackstothefuture.com
>>> We’ve worked with: R22/Khiasma, Africultures, Belleville-en-vue, La Colonie(barrée), Le Comptoir Général, Mairie de Paris, Université / Artothèque de Strasbourg, Queer Week, Frac Lorraine, MAC/VAL, Musée du Quai Branly, TV5Monde (le 64 minutes), France Culture (Les Nouvelles Vagues), ARTE, #BLACKLIVESMATTER (Black Future Month 2017 & 18), Diamètre (2019), Diorama (2020)...
We’re a French art and research collective. Since 2015 we’ve been engaging with afrofuturism, blackness and afro-perspectives with other BIPOC artists, activists and searchers. Some of us have left and some others arrive.
Also, we’re family. www.blackstothefuture.com
>>> We’ve worked with: R22/Khiasma, Africultures, Belleville-en-vue, La Colonie(barrée), Le Comptoir Général, Mairie de Paris, Université / Artothèque de Strasbourg, Queer Week, Frac Lorraine, MAC/VAL, Musée du Quai Branly, TV5Monde (le 64 minutes), France Culture (Les Nouvelles Vagues), ARTE, #BLACKLIVESMATTER (Black Future Month 2017 & 18), Diamètre (2019), Diorama (2020)...
Situations / Productions __________________________________________
Diakol / since 2017 Dark School / ongoing
Logiciel d’édition
Editing Software
Diakol est une interface intégrée d’édition multimédia communautaire (wiki). Par le biais du traitement automatique de la parole, elle permet d’intervenir par écrit mais aussi oralement, à partir d’un corpus texte de référence, sur différents types de contenus / supports / formats y afférant. De façon intuitive, chacun*e est invité*e à augmenter un corpus source selon ses propres connaissances, besoins et centres d’intérêt. Le choix de l’Histoire Générale de l’Afrique (projet UNESCO) comme application pilote se veut symbolique de l’usage du dispositif pour aider à restaurer des structures vitales de nos rapports et visions du monde. Pour autant, son principe d’édition / oralisation peut s’appliquer à tout ensemble d’écrits existant, permettant à l’Intelligence Artificielle de développer son propre apprentissage linguistique multilangue.
Diakol is an integrated interface for community multimedia editing (wiki). Through automatic speech processing, it allows to intervene in writing but also orally, from a reference text corpus, on different types of contents / supports / formats related to it. In an intuitive way, everyone is invited to increase a res.source corpus according to their own knowledge, needs and interests. The choice of the General History of Africa (UNESCO project) as a pilot application is symbolic of the use of the software to help restore some of the vital infra.structures of our relationships and worldviews. However, its editing / oralisation principle can be applied to any existing set of writings, allowing Artificial Intelligence to develop its own multilingual language learning.
>>> Seconds finalistes du prix Créateur Numérique 2016 de la Fondation Jean-Luc Lagardère. | P.O.C. © Patrick & Mawena Yehouessi (Association A’Part).
>>> Second finalists of the Jean-Luc Lagardère Foundation 2016 Digital Creator Award. | P.O.C. © Patrick & Mawena Yehouessi (A'Part Association).
Fairécole
Studying
Il ne s’agit pas tant de résoudre un monde abîmé (Tsing), de solder quelque dette historiquement contractée (Moten & Harney) ou autrement dit encore de produire du savoir suivant des normes capitalistes (Stengers & Pignarre), mais de se rassembler autour de pratiques résistantes nous permettant de croire au monde (Deleuze), de l’anticiper (Muñoz), de l’engager (Labou Tansi) et de le narrer autrement (Sun Ra). Notre rôle en tant qu'enseignant*es n’est pas d'éduquer pour (re)produire et faire respecter, ni même d’ouvrir l’espace universitaire / académique (occidental) à de nouveaux gestes et à de nouveaux champs, mais plutôt de laisser ces gestes et ces champs prendre la place de la logique universitaire / académique (occidentale) et plonger dans l'expérimentation d’alternatives collectives.
It ain’t so much a matter of solving a damaged world (Tsing), of clearing some historically contracted debt (Moten & Harney) or in other words to produce knowledge according to capitalist norms (Stengers & Pignarre), but to gather around resistant practices that allow us to believe in the world (Deleuze), to anticipate it (Muñoz), to engage it (Labou Tansi), and to narrate it (Sun Ra) in different way. Our role as teachers is not to educate in order to (re)produce and (re)inforce, nor even to open up the (Western) academic space to new gestures and visions, but rather to let these gestures and vision take the place of the (Western) academic logic and dive into the experimentation of collective alternatives.
>>> Pour ce projet, un lieu s’annonce et l’autre s’espère : aux côtés de Romain Noël, chez Damon Sylvester, puis à Xwla / Grand-Popo au Bénin (si les eaux ne l’emportent pas)…
>>> In prospect is to start activating with Romain Noël at Damon Sylvester’s; and hopefully later in Xwla / Grand-Popo, Benin (if the waters don’t take it away first)...
Logiciel d’édition
Editing Software
Diakol est une interface intégrée d’édition multimédia communautaire (wiki). Par le biais du traitement automatique de la parole, elle permet d’intervenir par écrit mais aussi oralement, à partir d’un corpus texte de référence, sur différents types de contenus / supports / formats y afférant. De façon intuitive, chacun*e est invité*e à augmenter un corpus source selon ses propres connaissances, besoins et centres d’intérêt. Le choix de l’Histoire Générale de l’Afrique (projet UNESCO) comme application pilote se veut symbolique de l’usage du dispositif pour aider à restaurer des structures vitales de nos rapports et visions du monde. Pour autant, son principe d’édition / oralisation peut s’appliquer à tout ensemble d’écrits existant, permettant à l’Intelligence Artificielle de développer son propre apprentissage linguistique multilangue.
Diakol is an integrated interface for community multimedia editing (wiki). Through automatic speech processing, it allows to intervene in writing but also orally, from a reference text corpus, on different types of contents / supports / formats related to it. In an intuitive way, everyone is invited to increase a res.source corpus according to their own knowledge, needs and interests. The choice of the General History of Africa (UNESCO project) as a pilot application is symbolic of the use of the software to help restore some of the vital infra.structures of our relationships and worldviews. However, its editing / oralisation principle can be applied to any existing set of writings, allowing Artificial Intelligence to develop its own multilingual language learning.
>>> Seconds finalistes du prix Créateur Numérique 2016 de la Fondation Jean-Luc Lagardère. | P.O.C. © Patrick & Mawena Yehouessi (Association A’Part).
>>> Second finalists of the Jean-Luc Lagardère Foundation 2016 Digital Creator Award. | P.O.C. © Patrick & Mawena Yehouessi (A'Part Association).
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Diakol est une interface intégrée d’édition multimédia communautaire (wiki). Par le biais du traitement automatique de la parole, elle permet d’intervenir par écrit mais aussi oralement, à partir d’un corpus texte de référence, sur différents types de contenus / supports / formats y afférant. De façon intuitive, chacun*e est invité*e à augmenter un corpus source selon ses propres connaissances, besoins et centres d’intérêt. Le choix de l’Histoire Générale de l’Afrique (projet UNESCO) comme application pilote se veut symbolique de l’usage du dispositif pour aider à restaurer des structures vitales de nos rapports et visions du monde. Pour autant, son principe d’édition / oralisation peut s’appliquer à tout ensemble d’écrits existant, permettant à l’Intelligence Artificielle de développer son propre apprentissage linguistique multilangue.
Diakol is an integrated interface for community multimedia editing (wiki). Through automatic speech processing, it allows to intervene in writing but also orally, from a reference text corpus, on different types of contents / supports / formats related to it. In an intuitive way, everyone is invited to increase a res.source corpus according to their own knowledge, needs and interests. The choice of the General History of Africa (UNESCO project) as a pilot application is symbolic of the use of the software to help restore some of the vital infra.structures of our relationships and worldviews. However, its editing / oralisation principle can be applied to any existing set of writings, allowing Artificial Intelligence to develop its own multilingual language learning.
>>> Seconds finalistes du prix Créateur Numérique 2016 de la Fondation Jean-Luc Lagardère. | P.O.C. © Patrick & Mawena Yehouessi (Association A’Part).
>>> Second finalists of the Jean-Luc Lagardère Foundation 2016 Digital Creator Award. | P.O.C. © Patrick & Mawena Yehouessi (A'Part Association).
Fairécole
Studying
Il ne s’agit pas tant de résoudre un monde abîmé (Tsing), de solder quelque dette historiquement contractée (Moten & Harney) ou autrement dit encore de produire du savoir suivant des normes capitalistes (Stengers & Pignarre), mais de se rassembler autour de pratiques résistantes nous permettant de croire au monde (Deleuze), de l’anticiper (Muñoz), de l’engager (Labou Tansi) et de le narrer autrement (Sun Ra). Notre rôle en tant qu'enseignant*es n’est pas d'éduquer pour (re)produire et faire respecter, ni même d’ouvrir l’espace universitaire / académique (occidental) à de nouveaux gestes et à de nouveaux champs, mais plutôt de laisser ces gestes et ces champs prendre la place de la logique universitaire / académique (occidentale) et plonger dans l'expérimentation d’alternatives collectives.
It ain’t so much a matter of solving a damaged world (Tsing), of clearing some historically contracted debt (Moten & Harney) or in other words to produce knowledge according to capitalist norms (Stengers & Pignarre), but to gather around resistant practices that allow us to believe in the world (Deleuze), to anticipate it (Muñoz), to engage it (Labou Tansi), and to narrate it (Sun Ra) in different way. Our role as teachers is not to educate in order to (re)produce and (re)inforce, nor even to open up the (Western) academic space to new gestures and visions, but rather to let these gestures and vision take the place of the (Western) academic logic and dive into the experimentation of collective alternatives.
>>> Pour ce projet, un lieu s’annonce et l’autre s’espère : aux côtés de Romain Noël, chez Damon Sylvester, puis à Xwla / Grand-Popo au Bénin (si les eaux ne l’emportent pas)…
>>> In prospect is to start activating with Romain Noël at Damon Sylvester’s; and hopefully later in Xwla / Grand-Popo, Benin (if the waters don’t take it away first)...
Studying
Il ne s’agit pas tant de résoudre un monde abîmé (Tsing), de solder quelque dette historiquement contractée (Moten & Harney) ou autrement dit encore de produire du savoir suivant des normes capitalistes (Stengers & Pignarre), mais de se rassembler autour de pratiques résistantes nous permettant de croire au monde (Deleuze), de l’anticiper (Muñoz), de l’engager (Labou Tansi) et de le narrer autrement (Sun Ra). Notre rôle en tant qu'enseignant*es n’est pas d'éduquer pour (re)produire et faire respecter, ni même d’ouvrir l’espace universitaire / académique (occidental) à de nouveaux gestes et à de nouveaux champs, mais plutôt de laisser ces gestes et ces champs prendre la place de la logique universitaire / académique (occidentale) et plonger dans l'expérimentation d’alternatives collectives.
It ain’t so much a matter of solving a damaged world (Tsing), of clearing some historically contracted debt (Moten & Harney) or in other words to produce knowledge according to capitalist norms (Stengers & Pignarre), but to gather around resistant practices that allow us to believe in the world (Deleuze), to anticipate it (Muñoz), to engage it (Labou Tansi), and to narrate it (Sun Ra) in different way. Our role as teachers is not to educate in order to (re)produce and (re)inforce, nor even to open up the (Western) academic space to new gestures and visions, but rather to let these gestures and vision take the place of the (Western) academic logic and dive into the experimentation of collective alternatives.
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afters.persona.co / ongoing kafar / 2018 - 2019
Bordel ambiant
Virtual Mess
Blog en friche comprenant une série d’objets textuels, audios et vidéos ; de montages hâtifs et de notes / compléments de publications.
Wasteland blog comprising a series of textual, audio and video objects; hasty edits and additions / notes to publications.
Revue
Publication
Tissu composite de prose et de poésie, essais, clips, photogrammes et art contemporain... en une manière d’engager nos relations au Noir — politique, esthétique et philosophique.
A composite of prose and poetry, essays, video clips, photograms and contemporary art... in a way that engages our relationship to — political, aesthetic and philosophical — Blackness.
>>> Co-dir. artistique et de publication + maquette. Projet initié par Nadir Khanfour (Dir. de publication). N°0 co-financé par l’ENSAPC, le CROUS de Versailles et la Ville de Saint-Denis. / 150 exemplaires
>>> Artistic and publication co-director + layout. Project initiated by Nadir Khanfour (Dir. of publication). N°0 co-financed by ENSAPC, the CROUS of Versailles and the City of Saint-Denis / 150 copies
Bordel ambiant
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Revue
Publication
Tissu composite de prose et de poésie, essais, clips, photogrammes et art contemporain... en une manière d’engager nos relations au Noir — politique, esthétique et philosophique.
A composite of prose and poetry, essays, video clips, photograms and contemporary art... in a way that engages our relationship to — political, aesthetic and philosophical — Blackness.
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Publication
Tissu composite de prose et de poésie, essais, clips, photogrammes et art contemporain... en une manière d’engager nos relations au Noir — politique, esthétique et philosophique.
A composite of prose and poetry, essays, video clips, photograms and contemporary art... in a way that engages our relationship to — political, aesthetic and philosophical — Blackness.
>>> Co-dir. artistique et de publication + maquette. Projet initié par Nadir Khanfour (Dir. de publication). N°0 co-financé par l’ENSAPC, le CROUS de Versailles et la Ville de Saint-Denis. / 150 exemplaires
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Bright Mirror / 2019 Lieu Fétiche / 2017 - 2018
Projet culturel
Consulting
« Inviter à la scénarisation collective d’imaginaires positifs, pour façonner le monde que nous souhaitons léguer aux générations futures. »
"Bright Mirror invites the collaborative scripting of positive imaginings, to shape the world we wish to leave and live in for future generations."
>>> Conception / Programmation de la 1è édition du “Bright Mirror Africa” sur le thème de l’eau en 2055 en Afrique, en partenariat avec Usbek & Rica / The Future Society. — Evénement simultané le 9.01.19 à O'Village (Abidjan), Jokkolabs (Dakar), Eyram Aku (Accra) et Hasard Ludique (Paris). Porté par Bluenove (Kristy Anamoutou, Btissam Chgoura, Hajar Chokairi).
>>> Conception / Programming of the 1st edition of "Bright Mirror Africa" on the theme of water in 2055 in Africa, in partnership with Usbek & Rica / The Future Society. —Simultaneous event on the 01.09.19 at O'Village (Abidjan), Jokkolabs (Dakar), Eyram Aku (Accra) and Hasard Ludique (Paris). Powered by Bluenove (Kristy Anamoutou, Btissam Chgoura, Hajar Chokairi).
Projet culturel
Consulting
« Supercontinent est un projet d’équipement culturel Parisien interrogeant notre devenir au travers des créations ayant l’Afrique pour sujet. »
"Supercontinent is a project for a Parisian cultural facility that questions our future through all creations endorsing Africa as their subject."
>>> Ingénierie culturelle pour la création d’un centre d’art à Paris (Appel à projet Réinventer Paris, site de La Marseillaise / Surface : 7 000 m2. / Statut concours : Phase 2. / www.supercontinent.fr | Porté par Solène Assouan & Thomas Charil (Superlune) ; avec Jean-Luc Baillet, Alain Bidjeck (C.C.A.), Clémentine Dramani-Issifou (Äfrotopiä), Oulimata Gueye (Xam Xam).
>>> Cultural engineering for the creation of an art center in Paris (Call for projects: Réinventer Paris, La Marseillaise site / Surface: 7,000 m2 / Competition status: Phase 2 / www.supercontinent.fr | Carried by Solène Assouan & Thomas Charil (Superlune); with Jean-Luc Baillet, Alain Bidjeck (C.C.A.), Clémentine Dramani-Issifou (Äfrotopiä), Oulimata Gueye (Xam Xam).
Projet culturel
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« Inviter à la scénarisation collective d’imaginaires positifs, pour façonner le monde que nous souhaitons léguer aux générations futures. »
"Bright Mirror invites the collaborative scripting of positive imaginings, to shape the world we wish to leave and live in for future generations."
>>> Conception / Programmation de la 1è édition du “Bright Mirror Africa” sur le thème de l’eau en 2055 en Afrique, en partenariat avec Usbek & Rica / The Future Society. — Evénement simultané le 9.01.19 à O'Village (Abidjan), Jokkolabs (Dakar), Eyram Aku (Accra) et Hasard Ludique (Paris). Porté par Bluenove (Kristy Anamoutou, Btissam Chgoura, Hajar Chokairi).
>>> Conception / Programming of the 1st edition of "Bright Mirror Africa" on the theme of water in 2055 in Africa, in partnership with Usbek & Rica / The Future Society. —Simultaneous event on the 01.09.19 at O'Village (Abidjan), Jokkolabs (Dakar), Eyram Aku (Accra) and Hasard Ludique (Paris). Powered by Bluenove (Kristy Anamoutou, Btissam Chgoura, Hajar Chokairi).
Consulting
« Inviter à la scénarisation collective d’imaginaires positifs, pour façonner le monde que nous souhaitons léguer aux générations futures. »
"Bright Mirror invites the collaborative scripting of positive imaginings, to shape the world we wish to leave and live in for future generations."
>>> Conception / Programmation de la 1è édition du “Bright Mirror Africa” sur le thème de l’eau en 2055 en Afrique, en partenariat avec Usbek & Rica / The Future Society. — Evénement simultané le 9.01.19 à O'Village (Abidjan), Jokkolabs (Dakar), Eyram Aku (Accra) et Hasard Ludique (Paris). Porté par Bluenove (Kristy Anamoutou, Btissam Chgoura, Hajar Chokairi).
>>> Conception / Programming of the 1st edition of "Bright Mirror Africa" on the theme of water in 2055 in Africa, in partnership with Usbek & Rica / The Future Society. —Simultaneous event on the 01.09.19 at O'Village (Abidjan), Jokkolabs (Dakar), Eyram Aku (Accra) and Hasard Ludique (Paris). Powered by Bluenove (Kristy Anamoutou, Btissam Chgoura, Hajar Chokairi).
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>>> Ingénierie culturelle pour la création d’un centre d’art à Paris (Appel à projet Réinventer Paris, site de La Marseillaise / Surface : 7 000 m2. / Statut concours : Phase 2. / www.supercontinent.fr | Porté par Solène Assouan & Thomas Charil (Superlune) ; avec Jean-Luc Baillet, Alain Bidjeck (C.C.A.), Clémentine Dramani-Issifou (Äfrotopiä), Oulimata Gueye (Xam Xam).
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« Supercontinent est un projet d’équipement culturel Parisien interrogeant notre devenir au travers des créations ayant l’Afrique pour sujet. »
"Supercontinent is a project for a Parisian cultural facility that questions our future through all creations endorsing Africa as their subject."
>>> Ingénierie culturelle pour la création d’un centre d’art à Paris (Appel à projet Réinventer Paris, site de La Marseillaise / Surface : 7 000 m2. / Statut concours : Phase 2. / www.supercontinent.fr | Porté par Solène Assouan & Thomas Charil (Superlune) ; avec Jean-Luc Baillet, Alain Bidjeck (C.C.A.), Clémentine Dramani-Issifou (Äfrotopiä), Oulimata Gueye (Xam Xam).
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Muances: palabres / 2015 - 2017 Artefact. / 2012 - 2014
Converstations
Skype Interviews
Série d’entretiens réunissant deux artistes, penseur*ses, curateur*ices, activistes... autour d’une citation / référence / ensemble ou thématique, via Skype. Ces discussions ont lieu au moins deux fois sur une année, chaque rendez-vous durant entre 2 et 3 heures ; j’y officie comme un narrateur omniscient mais silencieux, enregistrant en temps réel mon écran partagé entre les deux interlocuteur*ices. De ces rencontres et conversations, l’idée est alors de réunir, en une cinématographie-fleuve, un tissus de paroles et postures, pour témoignages dématérialisés mais incarnés, d’airs du temps passés / présents / futurs.
Series of interviews bringing together two creatives, thinkers, curators, activists... — around a quote / reference / set or theme, through Skype. These discussions take place at least twice a year, each meeting lasting on average between 2 and 3 hours; I act as an omniscient but silent narrator, recording in real time my screen shared between the two interlocutors. From these encounters and conversations, the idea is to gather, in a river-like cinematography, a fabric of words and postures, for dematerialized yet embodied testimonies, of past / present / future spirits of the time.
>>> Avec / With : Yves Murangwa + Ytasha Womack (2015 - 2016) ; Emo de Medeiros + Nadia Yala Kisukidi (2016 - 2017) ; to be continued...
Revue
Publication
Journal extime collaboratif, entre fanzine et revue léchée, rendant compte d’une tendance à l’ir-référence au cœur d’un processus de gribouillage du réel, intuitif et parfois même intelligent.
A collaborative extimate diary, between a fanzine and a glossy magazine, showing a tendency to ir-reference at the heart of a process of scribbling the real, intuitively and sometimes even in a quite clever way.
>>> Dir. artistique et de publication. Avec Franz Dureigne (maquette) et 15 artistes invités. N° 1 et 2 co-financés par les FSDIE des Universités Paris VIII et Paris III. / 300 exemplaire.
Projet porté par l’association loi 1901 CY (Clara Chalou / Mawena Yehouessi) créée en 2012 avec pour mission d’aider au développement de projets culturels.
>>> Artistic and publication director. With Franz Dureigne (design) and 15 guess artists. N° 1 and 2 co-financed by the FSDIE of the Universities of Paris VIII and Paris III / 300 copie.
It was held / with help of the French 1901-law association, CY (Chalou / Yehouessi) created in 2012 with the aim to help the development of cultural projects.
Converstations
Skype Interviews
Série d’entretiens réunissant deux artistes, penseur*ses, curateur*ices, activistes... autour d’une citation / référence / ensemble ou thématique, via Skype. Ces discussions ont lieu au moins deux fois sur une année, chaque rendez-vous durant entre 2 et 3 heures ; j’y officie comme un narrateur omniscient mais silencieux, enregistrant en temps réel mon écran partagé entre les deux interlocuteur*ices. De ces rencontres et conversations, l’idée est alors de réunir, en une cinématographie-fleuve, un tissus de paroles et postures, pour témoignages dématérialisés mais incarnés, d’airs du temps passés / présents / futurs.
Series of interviews bringing together two creatives, thinkers, curators, activists... — around a quote / reference / set or theme, through Skype. These discussions take place at least twice a year, each meeting lasting on average between 2 and 3 hours; I act as an omniscient but silent narrator, recording in real time my screen shared between the two interlocutors. From these encounters and conversations, the idea is to gather, in a river-like cinematography, a fabric of words and postures, for dematerialized yet embodied testimonies, of past / present / future spirits of the time.
>>> Avec / With : Yves Murangwa + Ytasha Womack (2015 - 2016) ; Emo de Medeiros + Nadia Yala Kisukidi (2016 - 2017) ; to be continued...
Skype Interviews
Série d’entretiens réunissant deux artistes, penseur*ses, curateur*ices, activistes... autour d’une citation / référence / ensemble ou thématique, via Skype. Ces discussions ont lieu au moins deux fois sur une année, chaque rendez-vous durant entre 2 et 3 heures ; j’y officie comme un narrateur omniscient mais silencieux, enregistrant en temps réel mon écran partagé entre les deux interlocuteur*ices. De ces rencontres et conversations, l’idée est alors de réunir, en une cinématographie-fleuve, un tissus de paroles et postures, pour témoignages dématérialisés mais incarnés, d’airs du temps passés / présents / futurs.
Series of interviews bringing together two creatives, thinkers, curators, activists... — around a quote / reference / set or theme, through Skype. These discussions take place at least twice a year, each meeting lasting on average between 2 and 3 hours; I act as an omniscient but silent narrator, recording in real time my screen shared between the two interlocutors. From these encounters and conversations, the idea is to gather, in a river-like cinematography, a fabric of words and postures, for dematerialized yet embodied testimonies, of past / present / future spirits of the time.
>>> Avec / With : Yves Murangwa + Ytasha Womack (2015 - 2016) ; Emo de Medeiros + Nadia Yala Kisukidi (2016 - 2017) ; to be continued...
Revue
Publication
Journal extime collaboratif, entre fanzine et revue léchée, rendant compte d’une tendance à l’ir-référence au cœur d’un processus de gribouillage du réel, intuitif et parfois même intelligent.
A collaborative extimate diary, between a fanzine and a glossy magazine, showing a tendency to ir-reference at the heart of a process of scribbling the real, intuitively and sometimes even in a quite clever way.
>>> Dir. artistique et de publication. Avec Franz Dureigne (maquette) et 15 artistes invités. N° 1 et 2 co-financés par les FSDIE des Universités Paris VIII et Paris III. / 300 exemplaire.
Projet porté par l’association loi 1901 CY (Clara Chalou / Mawena Yehouessi) créée en 2012 avec pour mission d’aider au développement de projets culturels.
>>> Artistic and publication director. With Franz Dureigne (design) and 15 guess artists. N° 1 and 2 co-financed by the FSDIE of the Universities of Paris VIII and Paris III / 300 copie.
It was held / with help of the French 1901-law association, CY (Chalou / Yehouessi) created in 2012 with the aim to help the development of cultural projects.
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Projet porté par l’association loi 1901 CY (Clara Chalou / Mawena Yehouessi) créée en 2012 avec pour mission d’aider au développement de projets culturels.
>>> Artistic and publication director. With Franz Dureigne (design) and 15 guess artists. N° 1 and 2 co-financed by the FSDIE of the Universities of Paris VIII and Paris III / 300 copie.
It was held / with help of the French 1901-law association, CY (Chalou / Yehouessi) created in 2012 with the aim to help the development of cultural projects.
Les Hologrammes / 2013-2014 La Culottée / 2012-2013
Collectif artistique
Art Collective
Raout, install’exposition et cérémonie païenne.
Raout, exhibition/installation and pagan ceremony.
>>> Co-curation et gestion admin. et financière + réalisation de vidéos et performance in situ pour l’exposition ‘Le Cabinet du Professeur Prétorius’ @ la Flaq (Paris). / 250 visiteur*ses. Aux côtés de Clara Chalou, Angélique de Chabot et Constance de Grimoüard.
>>> Co-curation and admin. and financial management + realization of videos and in situ performance for the exhibition 'Le Cabinet du Professeur Prétorius' @ la Flaq (Paris). / 250 visitors. With Clara Chalou, Angélique de Chabot and Constance de Grimoüard.
Soirées
Clubbing
Soirées LGBTQ+ réunissant sets électro, musique live et art (expositions / VJ-ing).
LGBTQ+ parties bringing together electro sets, live music and art (exhibitions / VJ-ing).
>>> Co-création de l’association et organisation des deux premières soirées @ La Rotonde (Paris). / 2 x 750 participant*es. Aux côtés de Yoann Beaudet et Claire Mignerey.
>>> Co-creation of the association and organization of the first two parties @ La Rotonde (Paris). / 2 x 750 participants. With Yoann Beaudet and Claire Mignerey.
Collectif artistique
Art Collective
Raout, install’exposition et cérémonie païenne.
Raout, exhibition/installation and pagan ceremony.
>>> Co-curation et gestion admin. et financière + réalisation de vidéos et performance in situ pour l’exposition ‘Le Cabinet du Professeur Prétorius’ @ la Flaq (Paris). / 250 visiteur*ses. Aux côtés de Clara Chalou, Angélique de Chabot et Constance de Grimoüard.
>>> Co-curation and admin. and financial management + realization of videos and in situ performance for the exhibition 'Le Cabinet du Professeur Prétorius' @ la Flaq (Paris). / 250 visitors. With Clara Chalou, Angélique de Chabot and Constance de Grimoüard.
Art Collective
Raout, install’exposition et cérémonie païenne.
Raout, exhibition/installation and pagan ceremony.
>>> Co-curation et gestion admin. et financière + réalisation de vidéos et performance in situ pour l’exposition ‘Le Cabinet du Professeur Prétorius’ @ la Flaq (Paris). / 250 visiteur*ses. Aux côtés de Clara Chalou, Angélique de Chabot et Constance de Grimoüard.
>>> Co-curation and admin. and financial management + realization of videos and in situ performance for the exhibition 'Le Cabinet du Professeur Prétorius' @ la Flaq (Paris). / 250 visitors. With Clara Chalou, Angélique de Chabot and Constance de Grimoüard.
Soirées
Clubbing
Soirées LGBTQ+ réunissant sets électro, musique live et art (expositions / VJ-ing).
LGBTQ+ parties bringing together electro sets, live music and art (exhibitions / VJ-ing).
>>> Co-création de l’association et organisation des deux premières soirées @ La Rotonde (Paris). / 2 x 750 participant*es. Aux côtés de Yoann Beaudet et Claire Mignerey.
>>> Co-creation of the association and organization of the first two parties @ La Rotonde (Paris). / 2 x 750 participants. With Yoann Beaudet and Claire Mignerey.
Clubbing
Soirées LGBTQ+ réunissant sets électro, musique live et art (expositions / VJ-ing).
LGBTQ+ parties bringing together electro sets, live music and art (exhibitions / VJ-ing).
>>> Co-création de l’association et organisation des deux premières soirées @ La Rotonde (Paris). / 2 x 750 participant*es. Aux côtés de Yoann Beaudet et Claire Mignerey.
>>> Co-creation of the association and organization of the first two parties @ La Rotonde (Paris). / 2 x 750 participants. With Yoann Beaudet and Claire Mignerey.